Une cérémonie de remise de procès-verbaux à la suite de l’opération de recouvrement a eu lieu le 25 octobre dernier.
Cyrill Edou Alo’o, Directeur Général du Budget a présidé le 25 octobre année coutante la cérémonie de clôture et de remise des procès-verbaux sanctionnant la fin de l’opération de recouvrement auprès des établissements de crédits des soldes de comptes des agents publics ou pensionnés décédés.
Cette opération a été instruite en 2019 par Louis Paul Motaze. En effet, le patron des finances camerounaises avait alors instruit l’organisation du recouvrement des salaires et pensions virés dans les comptes des décédés.
A cet effet, il avait alors commis une mission d’audit des comptes des agents publics et pensionnaires décédés auprès des banques ou microfinances où étaient domiciliés leurs salaires ou pensions. L’opération avait pour objectif d’évaluer en vue du recouvrement ultérieur, les salaires ou pensions post-mortels c’est-à-dire, virés après le décès des bénéficiaires.
Les procès-verbaux présentés le 25 passé ont révélé que, tout d’abord plus de 18,9 milliards FCFA sur les 7 600 comptes d’agents publics décédés ont été reversés au trésor public sur la période compris entre le 1er août 2019 et le 31 janvier 2022 sur la base des avis à tiers détenteurs collectifs livrés en décembre 2019.
Aussi, 359 matricules des décédés supplémentaires communiqués par des banques ont été suspendus de la solde en février 2021, générant des économies budgétaires de l’ordre de 747 millions de FCFA par an.
Par ailleurs, L’état des contentieux, objet des requêtes en vue du remboursement de toute ou partie des montants reversés provient essentiellement de comptes conjoints que partageait le défunt et son conjoint survivant. « Certains établissements de crédits se sont particulièrement distingués par leur franche collaboration et par les résultats obtenus », a mentionné le ministère des Finances.
« Cette performance qui s’inscrit dans un contexte de performance économique peu reluisant est le fruit d’une exploitation méthodique des données obtenues des banques, de la détermination des équipes de suivi, et permet à l’Etat d’assainir la situation des finances publiques de notre pays », se vante le Minfi.