Le magistrat quitte définitivement le parquet ce 1er aoaût 2025 des suites de maladie à l’âge de 72 ans.
Le procureur général près la Cour suprême, plus haute juridiction du Cameroun en matière judiciaire, administrative et des comptes, n’est plus. Le magistrat Luc Ndjodo est décédé ce vendredi à Yaoundé des suites de maladie, laissant la famille judiciaire camerounaise en deuil. magistrat camerounais, il est originaire du département de la Lékié. Diplômé de l’Ecole nationale d’Administration et de magistrature (Enam) en 1978, il a servi dans la magistrature pendant de longues années. Plusieurs juridictions du pays ont connu le passage de Luc Ndjodo.
Deux ans après sa sortie de l’Enam, il est nommé président du tribunal de Mokolo dans la région de l’Extrême-Nord. Deux ans après, une autre décision le nomme procureur de la République à Mbalmayo. Il y travaille jusqu’en 1985, année où il est rappelé au ministère de la Justice. Cinq ans plus tard, il a renoué avec le travail près les juridictions après avoir travaillé en détachement au ministère de la Condition féminine en qualité de chargé d’études adjoint dès 1988. En 1991, il est nommé procureur d’Etat à Nkongsamba avant d’être ramené au ministère de la Justice pour occuper le poste de directeur adjoint chargé des affaires judiciaires et du Sceau.
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Dans le même ministère il devient directeur des professions judiciaires en 1997 avant d’être nommé en 2000 procureur général près la Cour d’appel du Littoral. Il passait ainsi, du travail au sein des juridictions modernes de premier degré, au travail dans les juridictions de second degré. Douze ans plus tard, Luc Ndjodo accède à la Cour suprême, au 3è degré de juridiction en qualité de premier avocat général près le parquet général de la Cour suprême, puis il devient procureur général de la haute cour. Magistrat hors hiérarchie 1er groupe depuis 2014, Luc Ndjodo est aussi auteur du livre « Les enfants de la transition, une génération en danger », publié à l’Harmattan en septembre 2011.