Le Conseil électoral d’Elections Cameroon et les autres acteurs intervenant dans le processus électoral se concertent ce mardi à Yaoundé.
Elections Cameroon, les administrations, les partis politiques et la société civile échangent ce 26 novembre. Les assises s’inscrivent dans le cadre de la 2è édition de la plateforme nationale de concertation permanente entre Elecam et les autres acteurs du processus électoral. La rencontre se tient sous le thème « le dialogue électoral pacifique comme pilier de la gouvernance démocratique ». Une thématique qui, selon le président du Conseil électoral, traduit « la nécessité d’un appel à l’engagement républicain des parties prenantes au processus électoral afin de préserver la paix et la cohésion sociale », a expliqué Enow Abrams Egbe dans son discours d’ouverture des travaux.
Les échanges qui se font à quelques mois de l’élection présidentielle de 2025 et des municipales et législatives de 2026 visent à sensibiliser les électeurs, à réduire les risques électoraux. Le dialogue qui guide les rapports entre les différentes parties prenantes a pour objet de garantir un environnement apaisé pour des élections crédibles et transparentes au Cameroun.
Pour en arriver là, il faut relever certains défis qui freinent encore les efforts des uns et des autres dans le renforcement de la crédibilité électorale. Selon le président du Conseil électoral, il s’agit entre autres de la désinformation, des fausses nouvelles, des discours de haine, les barrières à la participation des femmes, des jeunes, des personnes handicapées, des minorités, les peuples autochtones et des groupes marginalisés au processus électoral. L’absence de consensus entre les acteurs politiques ainsi que l’insuffisance de l’éducation électorale sont entre autres défis qui interpellent les acteurs.
Réunis au sein de la plateforme nationale, les différents acteurs ont la possibilité de trouver ensemble des mesures pour solutionner ces problèmes et garantir la crédibilité du processus électoral. Rendue à sa deuxième édition, la plateforme nationale de concertation permanente a été lancée en 2022. Au cours des travaux qui se tiennent, l’on a remarqué l’absence du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun de Maurice Kamto.