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Cameroun : la CDC va produire et transformer le manioc

L'entreprise publique, qui connaît des difficultés structurelles et opérationnelles, s'est engagée à diversifier sa production.   La CDC envisage de…

L’entreprise publique, qui connaît des difficultés structurelles et opérationnelles, s’est engagée à diversifier sa production.

 

La CDC envisage de se lancer dans la production et la transformation du manioc, mais aussi la production industrielle de graines de palmier, d’hévéa, de cacao, de maïs et de manioc. Une information que relève la Commission technique de réhabilitation des entreprises publiques et parapubliques. Outre la production de bananes, de caoutchouc et d’huile, l’entreprise publique envisage de se lancer dans la culture et la transformation du manioc.

Dans ce cadre comme renseigne nos confrères d’EcoMatin, elle a signé un contrat de partenariat avec l’Irad en janvier 2021 et l’Institut international d’agriculture tropicale du Cameroun (IITA-Cameroun) en janvier 2022. Par ailleurs, des discussions sont en cours avec la Cameroon Seedling Company, filiale de Tree Global Inc, pour la production industrielle de semences de palmier, d’hévéa, de cacao, de maïs et de manioc.

Ces projets sont initiés au moment où l’entreprise publique traverse une situation difficile depuis la crise sécuritaire dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, qui a paralysé ses activités. Pour la cinquième année consécutive, la CDC est dans le rouge avec un résultat net négatif de 4,5 milliards en 2021. Les charges de personnel sont estimées à 16,1 milliards au 31 décembre 2021. Et, climat social au sein de l’entreprise se dégrade du fait de 28 mois de salaire arriérés, c’est-à-dire 26,2 milliards impayés au 31 décembre 2021.

Malgré cette situation financière préoccupante, la CDC a honoré certains de ses engagements financiers envers ses partenaires. « Ainsi, il y a eu une diminution des dettes financières (-18,62 %) suite à la baisse des emprunts et dettes auprès des établissements de crédit ; des avances reçues et des comptes courants bloqués, respectivement de (22 %) et (15 %). S’agissant des dettes fiscales, il y a eu une baisse de 37% en raison de la baisse du poste Etat, impôts sur les bénéfices (-78%) », , révèle le la Commission technique de réhabilitation des entreprises publiques et parapubliques.

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