Dans un rapport L’institution de Bretten Woods milite pour une meilleure structuration des indemnités des présidents de conseil d’administration (PCA), les directeurs généraux (DG) et directeurs généraux adjoints (DGA) d’entreprises à capitaux publics.
Le rapport intitulé « Cameroun : renforcer la surveillance, la gouvernance et le contrôle des risques fiscaux dans la gestion des entreprises publiques », dont le confrère d’Investir au Cameroun a obtenu copie, fait observer que « Il n’existe pas de règles de gestion des conflits d’intérêts ni de règles harmonisées concernant la constitution et le fonctionnement des comités et/ou commissions rattachés au CA (en particulier les conditions de leur désignation et rémunération). Le montant de l’indemnité de représentation du directeur général et de son adjoint, qui fait partie intégrante de leurs rémunérations, n’est pas non plus encadré », relève le FMI.
Elle regrette que les textes soient silencieux sur plusieurs points relatifs à l’éthique et à la transparence de la gouvernance des entreprises publiques. Pour y remédier, le FMI conseille de modifier le décret n°2019/321 du 19 juin 2019.
Ceci dans le but de mieux encadrer notamment les conflits d’intérêt, le fonctionnement des comités rattachés au conseil d’administration, les indemnités de représentation du directeur général et de son adjoint, etc.