Une rencontre avec les opérateurs de ces filières a permis d’homologuer les prix de ces denrées qui ont connu une inflation ces dernières semaines au Cameroun.
Le 20 mars à Yaoundé, les importateurs de riz et le ministère du Commerce du Cameroun se sont entendus sur les prix du riz devant être pratiqués désormais dans les marchés. La nouvelle tarification concerne le « riz 25% » – le plus consommé – et le « riz 5% », considéré comme une variété de luxe.
La première variété citée doit désormais se vendre au consommateur à 330 FCFA le kilogramme à Douala et à 350 FCFA à Yaoundé. La différence de prix étant liée au transport. Quant au « riz 5% », dans sa variété « premium », le kilogramme s’achètera désormais à 410 FCFA à Douala, contre 425 FCFA à Yaoundé.
La brigade de contrôle et de répression du ministère du Commerce du Cameroun a été chargée de veiller à ce que du « riz 25% » ne soit pas vendu au prix du « premium » tel que souvent pratiqué par les commerçants.
Ces nouveaux barèmes ont été obtenus après d’âpres discussions entre le ministre du Commerce, les importateurs, et les associations de défense des droits des consommateurs. Ces derniers arguant que la crise des devises dans les banques et les tracasseries à l’import sont les raisons de la flambée des prix du riz sur le marché. Flambée des prix observée depuis fin 2018, et qui s’est accentuée depuis quelques semaines.
Pour ce qui est du poisson, le ministre du Commerce du Cameroun a souhaité, et obtenu, de Congelcam, le plus gros importateur et plus gros détaillant, que celui-ci laisse le prix du kilogramme à 1450 FCFA. Il s’agit ici du « maquereau 25+ », appelé communément « Oya-Oya », le plus consommé. Le « maquereau 20+ » de son côté pourra s’arracher de 1000 à un plafond de 1200 FCFA.