Dans une publication sur le réseau social Facebook, le ministre du Travail et de la Sécurité sociale appelle les institutions à sanctionner ceux qui mentent sur la mort du chef de l’Etat.
Alors l’opinion réclame la transparence à propos de l’état de santé et de la situation spatiale du président Paul Biya, le ministre Grégoire Owona sort du silence. Le secrétaire général adjoint du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais, parti proche du pouvoir, ne fait pas une sortie pour répondre aux préoccupations des citoyens. Le membre du gouvernement dément en filigrane le décès du chef de l’Etat. Il réclame de la part des institutions, la sanction contre ceux qui annoncent la mort de Paul Biya. Selon le responsable du parti proche du pouvoir, ceux qui veulent tromper l’opinion mérite une sanction.
« Ceux qui tentent par divers moyens de tromper l’opinion en annonçant le décès du Chef de l’Etat camerounais doivent payer le prix fort suite à un si grossier mensonge. Puisqu’ils n’ont plus aucune conscience humaine, les institutions appropriées doivent sévir face à ces imposteurs d’où qu’ils viennent et quelque soit le lieu d’où ils émettent. Nous sommes en démocratie mais la méchanceté et la haine ont une limite ! », menace-t-il.
Cette sortie ne fait qu’amplifier les interrogations au sujet de l’institution présidentielle. Elle ne donne pas de réponses précises sur le lieu où se trouve le président de la République. Elle ne situe pas l’opinion sur l’état de santé du président national du Rdpc, âgé de 91 ans, candidat à la présidentielle de 2025. Des réponses que l’opinion a le droit d’exiger des institutions dans un Etat démocratique. Surtout que l’opinion n’a pas des nouvelles du président de la République depuis son départ de Pékin le 8 septembre dernier.