Le chef de l’Etat camerounais fera le bilan de l’année 2024 et énoncera les perspectives pour l’année électorale 2025.
Le président de la République du Cameroun, Paul Biya, prononcera son discours de fin d’année et de nouvel an à ses compatriotes ce mardi 31 décembre 2024. Lorsqu’il sera 20 heures, le chef de l’Etat dressera le bilan de l’année écoulée et fera des projections pour l’année nouvelle. Le rendez-vous est pris sur la télévision et sur la radio nationales. En termes de bilan, de nombreux faits ont marqué la vie de la Nation en 2024.
Le chef de l’Etat pourra revenir sur les grands faits à caractère politique, sécuritaire, économique, social, sportif ou dont le dernier sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la CEMAC tenu à Yaoundé, l’élection de Philémon Yang à la présidence de la 79è assemblée générale de l’ONU, l’élection du député Hilarion Etong à la présidence de l’Assemblée parlementaire de la francophonie en juillet dernier. Les questions liées à la vie chère, au maintien des prix du carburant à la pompe, à la politique d’import-substitution, à la création des emplois ou encore à la diversification des partenaires internationaux, etc.
Les sujets se rapportant à l’immigration ou encore à l’abandon des postes dans la fonction publique, la fuite des cerveaux pourront aussi connaitre un traitement de la part du chef de l’Etat. Le football, en particulier la gestion de l’équipe nationale qui a nourrit tant de controverses et d’oppositions durant l’année 2024 ne pourrait manquer de retenir l’attention du chef de l’Etat. Lui qui, le 10 février 2024 a donné des instructions au gouvernement de prendre des dispositions pour que les Lions produisent des résultats.
Le sujet majeur sur lequel le président Paul Biya est attendu c’est l’élection présidentielle 2025. Le président étant candidat naturel de son parti le RDPC à la présidentielle répond aux critères légaux. Mais, aux appels à la candidature qui le pressent, il peut répondre par un oui ou par un refus d’accepter de gouverner le pays pour les sept prochaines années. Le président Paul Biya pourra ainsi aborder le sujet lié au scrutin, même si c’est pour demander aux citoyens d’aller s’inscrire sur les listes électorales ou pour faire les premières annonces en vue de flatter l’électorat.
La sécurité dans les régions anglophones du Nord-Ouest, du Sud-Ouest, de l’Extrême-Nord et dans les grandes villes est un sujet qui, comme les plus importants, nécessite d’être abordé par le chef de l’Etat. A cela s’ajoute la catastrophe de la falaise de Dschang qui a fait perdre la vie à une dizaine de citoyens camerounais.