Le greffe du tribunal de première instance d’Edéa a rendu un extrait de l’essentiel de la décision de justice dans l’affaire opposant le maire RDPC Simon Pierre Bimai à Samuel Mérimé Mben Mben.
Il était accusé pour « abus de confiance », « escroquerie foncière », et « détention sans droit de la chose d’autrui ». Simon Pierre Bimai était la cible d’une citation directe devant le tribunal de première instance d’Edéa. L’audience a eu lieu le 26 juin à la première heure. Au terme de la confrontation de l’accusé avec son accusateur sieur Samuel Mben Mben, la juridiction a prononcé le verdict. Le maire est reconnu non coupable de « la détention sans droit de la chose d’autrui ». Il bénéficie d’une relaxe pour faits non établis et infraction non juridiquement constituée.
Mais, sur deux autres chefs d’accusation, le juge le déclare coupable. Coupable en l’occurrence d’abus de confiance. Le condamne à payer 100 000 francs d’amende, 250 950 francs de dépens. Le juge le condamne aussi à payer à Samuel Mérimé Mben Mben la somme de 4 800 000 francs répartis en trois axes dont 1 475 000 francs au titre du préjudice moral, 1 275 000 francs représentant les frais de procédure et 2 050 000 francs représentant le montant principal lié à l’infraction. En raison de son âge (plus de 62 ans), il échappe à l’incarcération prévue par la loi pour l’obliger à payer.
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Au terme du procès, la partie civile a annoncé la suite de la procédure à la cour d’appel du Littoral. Les prétentions qu’elle y présente sont la condamnation de Simon Pierre Bimai pour détention sans droit de la chose d’autrui et du paiement des dommages-intérêts d’un montant de 25 millions de francs CFA à l’issue d’une procédure qui aura duré quatre ans.