Dans une publication faite ce jour sur ses réseaux sociaux, l’avocat défenseur des droits humains dément la nouvelle du placement en garde à vue des gendarmes qui l’ont agressé.
L’agression de Me Tamfu, avocat au Barreau du Cameroun et militant du PCRN par des gendarmes, continue de faire parler d’elle. Ce 03 décembre, l’avocat lui-même fait une publication pour mettre les choses au clair alors que la nouvelle de l’arrestation de ses agresseurs se repend. Non, « aucun des gendarmes qui ont torturé Me TAMFU Richard le 27 novembre n’est en garde à vue ou inquiété jusqu’à présent comme abondamment relayé par certains lanceurs d’alerte véreux », informe l’homme de droit avant de donner cette injonction « Stop à la désinformation ! ».
Pour rappel, le 27 novembre dernier, alors qu’il s’oppose à l’arrestation de son client à Douala, l’avocat est conduit dans le pick-up de la gendarmerie pour recevoir des sévices corporels. La vidéo amateur tournée et diffusée via les réseaux sociaux va alerter l’opinion publique. Une vague de condamnation des actes de violence sur un avocat va suivre. Des hommes politiques, des organisations de défense des droits humains vont aussi demander l’ouverture d’une enquête et la sanction des responsables.
Mais, à la lecture de Me Tamfu, en dehors de l’enquête prescrite par le secrétariat d’Etat à la Défense, dont les résultats sont attendus, les gendarmes auteurs de traitements violents restent libres.