C’est pour atténuer l’impact du coronavirus.
« Nous vous assurons, les prix seront maintenus au stade du protocole, nous ne voulons pas d’augmentation de prix ». Des mots rassurant d’un grand importateur de de riz au sortir de la rencontre conviée ce jour à Yaoundé par le chef du département ministériel en charge du commerce (Mincommerce).
Les différentes parties ont engagé une réflexion pour le lancement d’une opération de déstockage. La première proposition est celle du ministre Luc Magloire Mbarga Atangana : « il faut qu’on ait un calendrier d’écoulement de riz thaïlandais sans ascendance sur le reste. C ‘était le cas en 2008 avec Olam Cam.Il faut qu’on trouve les moyens d’aller vendre les riz dans les caravanes, en précisant les calendriers, les lieux, les marques, et les prix », a-t-il indiqué.
Il est question d’aller vers les consommateurs dans les marchés spéciaux 3 fois par semaine. « 250 mille tonnes de riz sont disponibles pour préparer les festivités de fin d’année et du nouvel an. Nous sommes conscients des efforts faits par le gouvernement pour la filière », a déclaré Vibhay Singh Chauhan vice-président and business head –rice d’Olam Cameroun au cours de cette rencontre.
Tous reconnaissent leur responsabilité dans la chaine d’approvisionnement des marchés. Le prix de la tonne tourne entre 22 000 FCFA et 55 000 FCFA.
Face aux soubresauts du marché international occasionné par le Covid-19, les différents acteurs sont engagés à sauver les meubles en maintenant les prix du protocole de 2019 par exemple : riz 25 % brisure 330 FCFA à Douala ,350 f à Yaoundé, riz brisure 5 % premium 410 F à Douala ,425 F à Yaoundé ,d’autres marques , 390 F à yde, 325 à Douala .
Les riz vendus au-delà de ce prix seront comme de coutume ont saisis par les éléments du Mincommerce qui sillonnent en permanence les marchés . Pour faciliter l’écoulement de certaines marques, des opérations sont en préparation.