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Cameroun : Marcel Niat Njifenji répond à ses détracteurs

Le président du Sénat réaffirme son engagement à travailler pour le pays malgré les défis sanitaires qui s’imposent à lui.…

Marcel Niat Njifenji de retour

Le président du Sénat réaffirme son engagement à travailler pour le pays malgré les défis sanitaires qui s’imposent à lui.

Dans son discours prononcé à l’occasion de la rentrée parlementaire du 11 juin dernier, le président du Sénat fait une sortie qui captive l’attention de plus d’un. « Je tenais à faire ce discours pour dire que je suis là », déclare Marcel Niat Njifenji. Le président du bureau du Sénat confirme sa présence physique à l’hémicycle, démontre que même non présent aux yeux du public, il assure ses fonctions et reste actif sur la scène politique camerounaise qu’il connait bien. Aux collectivités territoriales décentralisées tout comme au peuple, l’homme politique dit demeurer à son siège, bien que « des choses se disent », sur son état de santé qui l’oblige parfois à être hors du pays ainsi que sur sa fatigue liée à l’âge (90 ans).

Face à ses adversaires politiques qui avancent des critiques ainsi qu’aux citoyens qui remarquent son absence non sans se poser des questions, le premier président du Sénat de l’histoire du Cameroun rassure encore. « Je suis toujours là ». Le chef de chambre montre par ailleurs ailleurs qu’il est au parfum des dérives et marque sa détermination à les combattre. « Je voudrais rassurer les sénateurs que les valeurs morales et l’éthique seront préservés ». Une manière de réaffirmer son engagement à travailler pour la nation maintenant et dans le futur.

Pour le fils de Bangangté dans le département du Ndé à l’Ouest, c’est le Cameroun d’abord. Le pays qu’il sert depuis des décennies doit survivre à ses défis personnels. Marcel Niat Njifenji qui va bientôt achever son onzième mandat consécutif à la tête du Sénat manifeste sa volonté d’assumer ces mêmes responsabilités au cours des prochaines années de la troisième législature qui s’achève en 2028. Et ce n’est pas la maladie qui en serait l’obstacle. Car « la maladie passera mais le Cameroun restera », insiste le successeur constitutionnel du chef de l’Etat.

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