La présidente du conseil d’administration du Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (Rédhac) s’est présentée en compagnie de ses avocats au SCRJ.
Le Service central des recherches judiciaires de la gendarmerie nationale a reçu Me Alice Nkom le lundi 20 janvier 2025. Convoquée par le directeur de ce service à la demande du commissaire du gouvernement près le Tribunal militaire de Douala, l’avocate s’est rendue où elle était attendue depuis le 14 janvier dernier. Ses conseils Me Hippolyte Meli et Me Fostine Fotso Kamdem l’ ont accompagnée pour répondre aux questions des enquêteurs. Ces questions portent sur les accusations de « financement du terrorisme », « tentative d’atteinte à la sûreté de l’Etat », portées contre l’avocate par l’ONG Observatoire du Développement Social.
Au sortir de la rencontre au SCRJ de la gendarmerie nationale, les avocats de Me Alice Nkom ont informé le public de ce qu’il s’est passé. « Notre cliente Me Alice Nkom est rentrée du SCRJ où elle était répondre à la convocation relative aux enquêtes judiciaires militaires ouvertes sur la base de la dénonciation devenue virale sur les RS) de Mr Koulou Engoulou Lilian Maurice de l’Observatoire du Développement Social). Elle a répondu à toutes les questions et nous attendons la phase des confrontations. L’opinion sera tenue informée des suites », ont signé Me Hippolyte Meli et Me Fostine Fotso.
Par ailleurs, alors qu’elle revient de la gendarmerie nationale, Me Alice Nkom âgée de 80 ans, défenseure de la cause homosexuelle, est attendue le mercredi 22 janvier 2025 à la direction de la police judiciaire du Littoral. Cette fois, elle doit répondre à la convocation sur les faits de bris de scellés apposés au siège du Redhac suite à la déclaration de nullité de l’organisation et de la suspension de ses activités au Cameroun.