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Cameroun : Nanfack Tiokou Loic Arthur remporte le prix ‘’Ma thèse en 180 secondes’’ de l’AUF

Le jeune chercheur de l’université des Montagnes a réalisé une étude en vue de la réglementation stricte des doses administrées…

Le jeune chercheur de l’université des Montagnes a réalisé une étude en vue de la réglementation stricte des doses administrées aux patients pendant le scanner.

 

Le 17 novembre 2023, s’est tenue au campus numérique de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF) la finale nationale du concours ‘’Ma thèse en 180 secondes ». 15 candidats, doctorants et jeunes chercheurs ont participé à distance et en présentiel à l’épreuve. Ils étaient issus des universités de Maroua et N’Gaoundéré, de Douala et de Yaoundé. Chacun devait défendre en 180 secondes, le thème de sa thèse. Les travaux ont été réalisés dans des domaines variés: agriculture, sécurité, santé, économie, entrepreneuriat, insécurité alimentaire ; contenus sur le digital, gestion des ressources humaines et droits international humanitaire entre autres.

 

Le travail du vainqueur, Nanfack Tiokou Loic Arthur se trouvait dans le champ de la médecine.  Le thème de sa thèse est : « analyse comparée des doses-patients en scanographie adulte suivant l’indication clinique et la région anatomique dans la ville de Bafoussam. » Le récipiendaire, dans son explication, démontre les dangers auxquels sont exposés les patients qui doivent passer au scanner.  Son étude lui a permis de réaliser qu’au Cameroun il n’existe toujours pas de méthodes fortes pour la régulation de doses administrées aux patients qui font un scanner. « Des patients se retrouvent avec des doses quatre fois supérieures à la normale », a déclaré le jeune chercheur.

Nanfack Tiokou Loic Arthur ne se limite pas à la présentation des dangers liés au scanner, il fait des propositions en vue de la réglementation stricte des doses afin d’aider les malades à avoir une bonne santé et les professionnels de ce secteur à connaitre les doses à administrer.

En amont, le produit de l’université des Montagnes a arpenté les hôpitaux, recueilli chaque dose reçue par les malades, les a analysées et retenues la médiane comme étant la dose standard. « Les résultats de cette étude pourraient être implémentés dans chacun des hôpitaux et permettre plus tard de prévenir les complications radio-induites. A savoir le cancer et l’amputation des membres ». Pour les médecins, de rééquilibrer la balance.

 

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