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Cameroun : opposition et société civile tentent d’obtenir la révision du code électoral

Ces acteurs alliés entendent pousser à l’adoption d’une nouvelle loi modifiant la loi électorale adoptée en 2012 et selon eux,…

Les partis d’opposition et la Société civil veulent un code électoral consensuel

Ces acteurs alliés entendent pousser à l’adoption d’une nouvelle loi modifiant la loi électorale adoptée en 2012 et selon eux, par les parlementaires issus du parti au pouvoir.

Avant les élections prévues en 2025, des partis politiques de l’opposition et des organisations de la société civile travaillent dans le but de parvenir à la modification du code électoral. A cet effet, 15 organisations de la société civile dont le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique (Redhac), et sept partis d’oppositions à l’exemple du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), le Mouvement progressiste (MP) ou l’Union démocratique du Cameroun (UDC), partagent cette convergence de vue.

Ils ont tenu une réunion de concertation le 08 août dernier pour s’accorder sur la démarche. Leur objectif est de pousser le système gouvernant à se joindre au projet en acceptant de modifier la loi N°2012/001 du 19 avril 2012 portant code électoral. L’intention est d’obtenir l’adoption d’une nouvelle  « loi consensuelle » relative au processus électoral au Cameroun. Selon cette alliance d’acteurs, le code électoral en vigueur serait le reflet de la volonté du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), parti du président Paul Biya.

Conscients que les élections sont imminentes et les délais courts, ils soutiennent la modification au moins des dispositions de ladite loi qui pour eux ne sont pas consensuelles. Mais, ces organisations et formations politiques ne disent pas comment cette modification peut se faire pour que la loi soit au final consensuelle. Au Parlement, le Rdpc occupe 152 sièges sur 180 à l’Assemblée nationale et 94 sièges sur 100 au Sénat.

L’adoption des textes de loi se fait selon le principe de la majorité. La volonté du Rdpc pourra encore prendre le dessus dans un Parlement où certains partis engagés dans ce projet de réforme ne sont pas représentés. Le MRC par exemple a préféré le boycott des élections législatives du 09 février 2020. Il n’a pas participé au scrutin sénatorial du 12 mars 2023.

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