Le tribunal de première instance de Kaélé rendra sa décision au cours de l’audience programmée le 05 septembre prochain.
Cabral Libii sera-t-il maintenu à la tête du Parti camerounais pour la réconciliation nationale à l’issue du procès qui l’oppose à Robert Kona au tribunal de première instance de Kaélé ? Le juge prononcera la décision contenant la réponse à cette question au terme de l’audience prévue en début du mois prochain. Les parties ont rendez-vous devant la juridiction le 05 septembre 2024, audience à l’issue de laquelle le juge prononcera le verdict. C’est ce qui ressort d’un communiqué signé de l’avocat du PCRN, Me René Roger Bebe en date du 1er août 2024. Dans cette communication, le représentant de Cabral Libii au tribunal rapporte que le juge a reçu les observations de Robert Kona aux réquisitions du Ministère public le jeudi 1er août. L’avocat de Robert Kona a demandé au juge de renvoyer le dossier au Ministère public pour avoir la possibilité de faire d’autres observations. Une demande que le juge a rejetée.
L’on s’achemine ainsi vers la fin du procès au tribunal de première instance de Kaele. Le procès ouvert le 04 janvier 2024 a connu plusieurs renvois. Il porte sur l’annulation du congrès du 11 mai 2019 et de ses résolution. L’une des plus importantes est l’élection du député Cabral Libii au poste de président national du parti. Un choix que le ministre de l’Administration territoriale a reconnu en prenant acte, mais que Robert Kona se met à contester en fin 2023, lorsque Cabral Libii annonce la tenue du congrès à Kribi en décembre.
Par ailleurs, le juge de référé du tribunal de première instance de Maroua a rendu une décision interdisant à Robert Kona de tenir un congrès du parti en mai dernier pour défaut de qualité. Ce qui, pour Cabral Libii, veut dire qu’il reste le président national du parti. Au regard de cette décision et du déroulement du procès en cours à Kaélé, les chances semblent pencher du côté du président élu lors du congrès de Guidiguis en 2019. Dans l’attente du verdict, Cabral Libii dit être prêt à accepter la décision du tribunal, quelle qu’elle soit.