La stratégie nationale de développement de la filière vise à atteindre 50 000 tonnes d’ici 2025.
L’annonce est du ministre de l’Agriculture et du développement rural, au cours de la conférence annuelle des responsables des services centraux et déconcentrés de son département ministériel. Gabriel Mbairobe a fait savoir que l’ambition du Cameroun dans le cadre de sa stratégie nationale de promotion et de développement de la filière anacarde (encore appelée noix de cajou) est d’atteindre une production de 50 000 tonnes d’ici 2025.
Déjà, à partir de 2023, l’Etat entend mettre divers appuis à la disposition des producteurs. Précisément les semences améliorées des formations professionnelles en production des semences. Le pays maximiser va aura sur le marché international en y injectant au moins 8 000 tonnes de produits de bonne qualité.
Sa culture se fait dans des zones chaudes. Par conséquent cinq régions du Cameroun sont adaptés : le Centre, l’Est, le Nord, l’Extrême-Nord et l’Adamaoua.
En rappel, le 10 juillet 2019, le Cameroun a intégré le Conseil international du cajou (CICC). Il s’agit d’une organisation qui regroupe les producteurs de l’anacarde. Tous les pays regroupés œuvrent pour le développement de cette culture de rente. C’est le cas de la Côte d’ivoire qui est citée par les pays africains producteurs de noix de cajou et dont les revenus contribuent énormément à la croissance économique.
Selon les diététiciens, les noix de cajou et de pécan constituent un complément alimentaire énergétique, 180 à 210 calories pour une portion de 30 g, et d’excellente qualité nutritionnelle : elles sont de bonnes sources de minéraux et d’oligo-éléments (en particulier de potassium, de magnésium et de fer), ainsi que de vitamines.