A quelques mois de la convocation du corps électoral pour la présidentielle prévue en octobre, la question se pose sur les potentiels candidats. Seuls 18 partis politiques remplissent le premier critère pour présenter un candidat.
Sur les 369 partis politiques légalisés au Cameroun, seuls 18 remplissent le critère imposé par l’article 121 alinéa 1-1) du Code électoral. Ledit article dispose que les candidats peuvent être investis par les partis politiques. Mais, ces partis doivent avoir un représentant à l’Assemblée nationale, au Sénat, dans les Conseils municipaux ou dans les conseils régionaux.
Dans le cas contraire, ces partis peuvent présenter leurs candidats en remplissant le second critère contenu dans l’alinéa 1-2) et l’alinéa 2. Celui-ci autorise les candidatures indépendantes. Ces candidats doivent réunir 300 signatures des personnalités originaires de toutes les régions à raison de 30 par région. Elles doivent posséder la qualité de membre du Parlement ou d’une Chambre consulaire, de conseiller régional, de conseiller municipal, ou de chef traditionnel de premier degré.
Ainsi, à l’issue des élections sénatoriales du 12 mars 2023, législatives et municipales du 09 février 2020, des élections régionales du 06 décembre 2020, 18 partis politiques possèdent au moins un élu. Ce sont le Rdpc, l’Undp, le SDF, le Pcrn, l’UDC, le Fsnc, le MDR, l’UMS, le Mpcn, le Mcnc, le PAL, l’Andp, le parti Univers, l’UPC, le MP, le Purs, le FDC, le Manidem.
Les autres partis politiques dont le MRC n’ayant pas d’élus, sont contraints de réunir les 300 signatures requises pour pouvoir présenter un candidat à l’élection présidentielle. A défaut de cela, ils ont la possibilité de faire alliance avec un parti remplissant le premier critère pour mettre en avant leur candidat. Les tractations sont déjà en cours dans les coulisses pour certains acteurs politiques voulant se présenter à l’élection.
