L’enveloppe que le ministre du Commerce a défendu hier 29 novembre 2022 à l’AN est de 8,240 milliards de F.
Cette enveloppe de 8.240.000.000 de FCFA (huit milliards deux cent quarante millions, dont sept milliards deux cent dix millions en dépenses courantes et un milliard trente millions en dépense en capital, contre un montant de sept milliards cinq cent quatre-vingt-quinze millions sept cent soixante-quatorze mille sept cent cinquante en 2022, soit une augmentation de six cent quarante-quatre millions, deux cent vingt-cinq mille deux cent cinquante FCFA, en valeur absolue et 08,48%, en valeur.
Pour le Ministre, « le déploiement de cette enveloppe budgétaire sera sous-tendu par un environnement macro-économique comparable, sinon pire par rapport à l’année en cours, du moins si l’on s’en tient aux prévisions du Fonds Monétaire International. La question de la sortie de la dépendance de notre économie vis-à-vis des importations n’en prendra davantage de relief ».
Le projet de budget défendu devra lui permettre de poursuivre entre autres, la finalisation de la mise en place des instruments liés à l’exploitation optimale de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine, l’accompagnement des entreprises à l’arrimage aux exigences des marchés à l’exportation, à travers l’extension du programme de construction des Centres d’Excellence pour le traitement post-récolte du cacao.
Aussi, l’appui des entreprises à l’obtention des Agréments aux régiments présentiels de la CEMAC et de la CEEAC en vue d’élargir le fichier des entreprises et produits bénéficiaires, l’appui des opérateurs économiques à la participation aux manifestations promotionnelles à l’étranger.
Pour ce qui est de l’inflation, Luc Magloire Mbarga Atangana a souligné que, « la hausse des prix existe, c’est une réalité, elle est maitrisée. Affecté par l’inflation et la pénurie, l’approvisionnement des marchés est plutôt une réussite ».
En ce qui concerne les projections 2023, à en croire le représentant du Gouvernement, les prévisions ne seront pas favorables, ce sera le prolongement de 2022. Raison pour le département ministériel dont il a la charge d’intensifier le défi relatif à la maitrise de l’inflation et la hausse des prix. Malgré les difficultés, les produits seront disponibles. Il sera question de poursuivre le chantier amorcé en mettant l’accent sur la politique de l’import-substitution.
A ce sujet, il insiste qu’« il faut accroitre l’offre, produire ce que nous consommons et consommer ce que nous produisons ».
Pour l’heure l’inflation est de 4,6% en 2022, 3% en 2023 selon les prévisions, ce qui cadre avec les prévisions de la Cemac en ce qui concerne la surveillance multilatérale.