Plusieurs acteurs politiques et de la société civile se sont exprimés après la libération du jeune activiste ce 31 juillet 2024.
Le directeur de publication du quotidien Le Jour récite la leçon que l’affaire Junior Ngombe lui a apprise. Dans une publication sur Facebook, le journaliste et écrivain Haman Mana tire la conclusion selon laquelle « nous sommes dans un dans un village de petites natures, qui ont peur, y compris de leur ombre. Oui, on s’acharne sur l’ombre, alors que la proie circule et dévore… »
Le président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale Cabral Libii qualifie de » bonne nouvelle » la libération du jeune Ngombe. le député de l’opposition salue la mobilisation collective ayant abouti à cette remise en liberté et profite pour appeler ses concitoyens à faire de même en 2025 lors de l’élection présidentielle. « Des situations comme celles qui viennent de traverser le jeune Junior Ngombe constituent aussi des galops d’essai. Cela commence à être évident pour tous. Le groupuscule de prédateurs qui veut absolument instaurer le désordre est de plus en plus paniqué et surtout isolé. Cheers concitoyens en 2025 si vous vous mobiliser, si vous vous levez comme un seul homme et que vous constituez la majorité par votre détermination, rien ne pourra s’opposer à votre volonté de changement », a-t-il déclaré dans une vidéo.
Maximilienne Ngo Mbe, présidente du RHEDAC, précise que Junior Ngombe est libre. Mais tout n’est pas fini. « Il va comparaître libre, pour nous il n’est pas lavé de toutes accusations. Nous devons maintenir la pression pour qu’il soit purement blanchi de ces accusations fallacieuses. Le tribunal militaire n’a pas vocation à juger les civils », insiste-t-elle.