L’avocat et l’homme politique camerounais condamne le massacre d’une vingtaine de personnes le 06 novembre dans la localité de Mamfe.

« Je m’étais promis de m’abstenir d’écrire sur les horreurs, le chaos et le tumulte infligés par ces esprits malveillants qui hantent maintenant les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun, ne causant que misère à leur propre peuple. Guzang était sans cœur et d’une cruauté impitoyable.

Cependant, les récents événements à Mamfe m’ont laissé complètement dévasté et sans voix. Plus de 20 personnes brutalement assassinées par des coups de feu et brûlées, des femmes violées avant d’être tuées, la vie d’un bébé arrachée et des maisons réduites en cendres. Cette vague de violence constitue désormais une menace claire et imminente pour notre unité, qui pourrait bientôt être remplacée par la haine.

Si l’unité de notre nation n’est pas renforcée dans la recherche d’une voie vers la paix, nous nous retrouverons plongés dans le chaos total et la vengeance récurrente. À ceux qui sont en deuil, mes prières vous accompagnent, puissiez-vous trouver réconfort, force et résilience grâce à une intervention divine. Notre cher pays est méconnaissable maintenant. Quant à ceux qui prennent plaisir à une telle brutalité barbare, qu’ils sachent que leur jour du jugement approche rapidement. Restez forts, chers sœurs et frères. »