Le gouvernement lance au second semestre de l’année 2025 la construction d’une ligne de chemin de fer reliant Ngaoundéré à Ndjamena au Tchad.
Quoi de mieux que la voie ferrée pour redynamiser et renforcer la circulation des personnes et surtout des biens sur le corridor Douala-N’Djaména. Les autorités camerounaises développent un projet d’extension du chemin de fer pour relier Ngaoundéré, la capitale régionale de l’Adamaoua au Cameroun, à N’Djaména, la capitale politique du Tchad voisin.
Le projet prévoit la construction d’une ligne de chemin de fer longue de 878 km reliant les deux pays. Les travaux se feront en trois phases dont Ngaoundéré Mondou long de 385 km, Mondou-Bongor 228 km et Bongor-N’Djamena 265 km.
La réalisation complète du projet nécessite une enveloppe budgétaire de 5 596 millions d’euros, soit plus de 3 600 de francs CFA. La Banque mondiale y accorde un appui financier d’un montant de 275,9 millions d’euros, soit plus de 180 milliards de francs CFA. La construction de la première du projet sur le trajet Ngaoundéré Mondou long de 385 km est en cours. Le tronçon Belabo-Ngaoundéré a bénéficié du financement de 164 milliards de francs CFA.
Au terme de sa mise en œuvre, le projet fournira jusqu’à 16% de rendement selon les études. La voie ferrée permettra au Cameroun de sécuriser 300 milliards de recettes annuelles provenant des échanges avec le Tchad sur les voies de communication qui relient les deux pays.