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Les parties prenantes se mobilisent pour booster le ‘’Made in Cameroon’’

Après avoir identifié les obstacles à la visibilité et à la disponibilité des produits camerounais sur le marché régional, des…

Après avoir identifié les obstacles à la visibilité et à la disponibilité des produits camerounais sur le marché régional, des acteurs réunis à Yaoundé le 6 mars 2024, proposent des solutions pour relever les défis.

 

Une rencontre d’échanges placée sous le thème : « Booster le ‘’Made in Cameroon’’ par le biais de la ZLECAF », a réuni une vingtaine de participants. Les parties prenantes ont discuté des initiatives actuelles pour promouvoir les produits locaux au travers de l’Afcfta et les leviers sur lesquels les producteurs camerounais doivent agir dans les années à venir pour stimuler le ‘’made in Cameroon’’.

Cette réunion d’échange initiée par Nkafu Policy Institute, le think thank de la Fondation Denis and Lenora Foretia, se tient dans un contexte où le Cameroun a ratifié le 31 octobre 2019, un accord sur la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF). Ainsi, le pays doit participer au marché continental avec des produits de qualité pour en tirer profit. Mais en amont, un travail de fond doit être élaboré.

Les discussions au cours de l’atelier étaient axées sur des stratégies à mettre sur pied pour assurer la visibilité et la disponibilité des produits fabriqués au Cameroun dans le cadre de la ZLECAF. Et sensibiliser sur les avantages potentiels de la zone pour les produits fabriqués au Cameroun et identifier les défis et les obstacles à la visibilité et à la disponibilité des produits fabriqués au Cameroun sur le marché continental.

Certes le label ‘’Made in Cameroon’’ est connu, mais un certain nombre de défis demeure, relève Jean Cédric Kouam, chef de la division économique au Nkafu Policy Institute. « Ces produits ne sont pas disponibles », souligne l’économiste. La production reste artisanale avec un coût élevé du fait de l’indisponibilité.

Les parties prenantes exhortent les promoteurs camerounais à travailler sur la production, la distribution et la promotion des produits. Et invite l’Etat à mettre en place un cadre pour assurer la production et la qualité. « Au niveau de la distribution, il faut une diplomatie économique à travers des actions concertées », préconisent les acteurs.

Les participants sont également favorables au développement des partenariats publics-privés, la facilitation de l’obtention des certificats, le renforcement de la diplomatie économique et les investissements directs étrangers.

D’après Jean Cedric Kouam, pour pénétrer le marché de la ZLECAF, il faut davantage sensibiliser les producteurs sur les exigences internationales. Notamment le ratio qualité-prix, le packaging, moderniser les procédés pour produire en grande quantité, la rationalité économique. Aussi et surtout de travailler sur l’image de marque du pays.

Les participants au débat étaient unanimes sur le fait que le Cameroun a beaucoup à offrir sur le marché international. Avec des produits tels que la banane, le poivre de Penja et le miel d’Oku entre autres.

 

 

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