Le préfet du Mfoundi, Emmanuel Mariel Djikdent et le maire de la ville intensifient la riposte pour imposer l’ordre et la discipline dans la capitale.
L’ordre va régner à Yaoundé, capitale du Cameroun, même par force. A l’observation, c’est ce slogan que les autorités de la ville entendent mettre en œuvre depuis quelques jours. Le 11 avril dernier, le public a reçu l’information selon laquelle plus de 100 motos à usage taxi sont entre les mains des autorités. Les agents de sécurité les ont saisies sur ordre du préfet du Mfoundi, Emmanuel Mariel Djikdent. Cette saisie est l’une des mesures prises par le chef du département au cours d’une réunion qu’il a présidée la semaine dernière. La rencontre a connu la présence des présidents des syndicats et d’autres autorités administratives, municipales et sécuritaires.
L’autorité administrative dit avoir décidé de passer à la phase répressive après plusieurs campagnes de sensibilisation. Une sensibilisation ayant consisté à prévenir les conducteurs de motos de se limiter aux zones autorisées d’accès et à d’autres acteurs à respecter la loi. La semaine dernière, le préfet à décidé de la fermeture de 42 débits de boissons exerçant des activités d’hôtellerie dans la ville. Le patron du département a aussi interdit les contrôles intempestifs faits par des agents illégaux qui procédaient au retrait des pièces aux automobilistes. Mais, ces agents se retrouvent maintenant au niveau des périphéries de la ville, sur des axes reliant la capitale aux banlieues.
De son côté, le maire de la ville de Yaoundé Luc Messi Atangana n’est pas indifférent à la persistance du désordre dans la ville aux sept collines. Depuis le 10 avril 2024, l’autorité municipale sillonne les artères de la capitale pour les libérer des affiches publicitaires anarchiques. Lancée par la commune d’arrondissement de Yaoundé 1, l’opération de démantèlement des affiches publicitaires clandestines ou non autorisés par le maire de la ville va s’étendre dans toutes les rues de la capitale.