Le délégué régional des Enseignements secondaires pour le Littoral envisage de remobiliser les enseignants qui observent le mot d’ordre de grève depuis la rentrée scolaire.
Les opérations de débrayage observées dans des établissements scolaires depuis le 04 septembre dernier suscitent la réaction des autorités éducatives dans la région du Littoral. Dans une correspondance adressée aux chefs d’établissements de son ressort, le délégué régional des enseignements secondaires dit être informé de l’application du mot d’ordre de grève dans certaines structures d’enseignement secondaire.
De ce fait, le représentant du ministre des Enseignements secondaires dans le Littoral demande à ces responsables le point des mesures prises pour ralentir ou stopper la grève. Les responsables d’établissements sous couvert des délégués départementaux des Enseignements secondaires de la région sont appelés à produire des statistiques de l’état des lieux de la situation depuis le 20 septembre 2023. « Un dialogue inclusif devra être engagé avec les principaux acteurs et des arguments persuasif devront être évoqués pour remobiliser les enseignants à l’encadrement des élèves », annonce le délégué.
Suite à la publication de cette correspondance, les adeptes des mouvements « OTS » et « OTA » manifestent leur prudence et leur recul. Selon eux, le délégué régional a refusé de mentionner dans sa correspondance le Syndicat des enseignants du Cameroun pour l’Afrique (SECA) qui a émis le mot d’ordre de grève que les deux mouvements appliquent. Ils pensent que le « dialogue inclusif » annoncé ne pourrait porter des fruits sans tenir compte de la présence de ce syndicat.