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Cameroun-MRC : l’adversaire de Maurice Kamto exclue du parti

Me Michèle Ndoki, candidate déclarée à la présidence du Mouvement pour la renaissance du Cameroun a été définitivement exclue de…

Me Michèle Ndoki, candidate déclarée à la présidence du Mouvement pour la renaissance du Cameroun a été définitivement exclue de la formation politique.

La compétition qui s’annonçait à la tête du MRC lors du prochain congrès, entre Maurice Kamto, président sortant et Michèle Sonia Ndoki, n’aura plus lieu. Le train de la renaissance vient de déposer en chemin, la vice-présidente nationale des femmes du MRC. A compter du 6 juillet dernier, date de la signature de la décision approuvée par le directoire du parti, Michèle Ndoki n’est plus membre du parti. Le public l’a bien connue lors de l’élection présidentielle du 9 octobre 2018 par son dynamisme, sa pertinence et son discours tranché dans la défense des intérêts de son désormais ex-parti.

Elle a été expulsée du MRC pour « refus manifeste de se conformer à la ligne politique et à la discipline du parti », comme l’énonce la décision, et conforment à l’article 82 du règlement intérieur du parti. Un comportement qui, à en croire la décision, se manifeste depuis la déclaration de candidature de Michèle Ndoki à la présidence du parti le 5 juin 2022. La gifle est appliquée à la joue de l’avocate après que l’instance chargée de la discipline l’a reconnue coupable des accusations du secrétaire général du parti.

Ce sont entre autres des « allégations mensongères et diffamatoires à l’encontre du président national du MRC sur les réseaux sociaux le 7 juin dernier ; lancement le 24 juin 2021 par Me Ndoki Michèle Sonia du mouvement « Les Batisseurs »/ « Enfants e ma terre » (…) ; remise en cause de l’authenticité des statuts du parti publiés dans le site de celui-ci (…) ; remise en cause de la décision prise par le Conseil national du MRC élargi aux départementaux e boycotter les élections municipales et législatives de 2020 ; mensonges sur les dispositions des statuts du MRC relatives au nombre de mandats à la présidence du MRC ».

Sentant cette exclusion prochaine, Michèle a donné une conférence de presse il y a quelque temps. Au cours de cette échange avec les hommes et femmes de médias, la femme politique dénonçait un acharnement sur sa personne et celle de certains de ses soutiens depuis l’annonce de sa candidature à la tête du MRC. Elle prévenait par la même occasion qu’elle pourrait être expulsée du parti dans les prochains jours. La décision du parti n’a pas été longtemps attendue.

Pour le moment, l’on se pose des questions sur la démocratie au sein du parti de la renaissance. En attendant y voir clair, Maurice Kamto n’a plus d’adversaire déclaré à la tête du MRC. La présidentielle est attendue en 2025 et les élections vont se tenir au sein du parti.

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