Le ministre délégué chargé des Relations avec le Commonwealth, Felix Mbayu a conduit la délégation camerounaise à ces travaux qui se sont tenus hier par visioconférence.
L’information est de Cameroon tribune. La 1035ème réunion du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine, au niveau ministériel, s’est tenue hier, 30 septembre. Les travaux avaient pour thème, « l’Impact prévu du retrait des forces étrangères et des mercenaires de la Libye sur le sahel et le reste de l’Afrique ».
Ils étaient dirigés par visioconférence, depuis Addis-Abeba, capitale de l’Ethiopie, par le ministre tchadien des affaires étrangères, de l’intégration africaine et des Tchadiens de l’extérieur, président du CPS de l’UA pour le mois de septembre, Chérif Mahamad Zene. Le ministre délégué chargé des Relations avec le Commonwealth, Felix Mbayu conduisait la délégation camerounaise.
Au nom du Cameroun, le Mindelcom, après s’être réjoui de ce que la question sur l’instabilité sociopolitique de la Libye ait été remise sur la table, a appelé les partenaires bilatéraux et multilatéraux à aider ce pays à aller aux élections générales prévues le 24 décembre prochain.
Félix Mbayu en a profité pour rappeler le rôle essentiel de l’organisation des Nations unies dans la lutte contre mercenariat. Aussi, a-t-il fortement suggéré à l’ONU, à l’Union Africaine, aux organisations régionales, ainsi qu’aux Etats impliqués, de mettre en œuvre la résolution 2570 de 2021.
Parce que, « mal gérée, cette préoccupation pourrait mettre à mal les efforts de pacification dans ce pays et créer une recrudescence de foyers de crises à travers tout le continent », a-t-il insisté.
Il faut rappeler qu’en plus des cas de trafic humain, et de maltraitance dont ont souvent été victimes des Camerounais en transit sur le territoire libyen, le Cameroun subit, dans sa partie septentrionale, les contrecoups de l’instabilité de ce pays, au travers, entre autres, des incursions répétées de la secte terroristes Boko Haram.
Conscient des implications dont s’accompagne la montée exponentielle de la violence, l’insurrection et la rébellion en Libye, le président de CPS de l’UA a exprimé sa préoccupation sur les conséquences que cela pourrait avoir sur la région du Sahel et des pays voisins. Du coup, il a invité les Etats-membres à tirer parti des mécanismes de coopération en matière de sécurité existants.
Notamment, la Force multinationale mixte et la force du G5 Sahel, en vue de renforcer l’échange d’informations et de renseignements. La Commission devrait également s’engager avec l’ONU, l’Union européenne, et d‘autres parties prenantes pour atténuer le risque d’impact négatif au déplacement des combattants étrangers et des mercenaires étrangers opérant en Libye.