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Présidentielle 2025 au Cameroun : des alliances de l’opposition font la cour à Cabral Libii

Dans leur élan de mutualiser les efforts pour vaincre le camp présidentiel, deux alliances sont à la recherche de l’adhésion…

Les Alliances se forment pour 2025

Dans leur élan de mutualiser les efforts pour vaincre le camp présidentiel, deux alliances sont à la recherche de l’adhésion de Cabral Libii, candidat déclaré 3è à l’élection de 2018.

Cabral Libii, le président national du Parti camerounais pour la réconciliation nationale, séduit les partisans des deux alliances de l’opposition. L’Alliance politique pour le changement (APC) coordonnée par le député Jean-Michel Nintcheu et l’Alliance politique pour la transition (APT) conduite par Olivier Bile, candidat recalé en 2018, se rapprochent chacune de Cabral Libii. Le candidat déclaré 3è à l’élection du 07 octobre 2018 a tenu la semaine dernière, le 30 janvier 2024, une rencontre avec le chef de file de l’APT. Ce dernier lui a soumis le document de stratégie qu’il propose pour une alliance qui gagne.

A l’issue de cette rencontre, le plus jeune candidat à la présidentielle de 2018 a publié sur les réseaux sociaux la démarche qu’il épouse. Celle-ci rejette l’option d’un candidat acquis d’office en raison de ses performances en 2018. Ce candidat est Maurice Kamto, soutenu par l’APC. Cabral Libii, conscient du poids qu’il pèse au sein de l’opposition camerounaise, n’est pas favorable à la démarche de l’APC. Il propose une élection à la base, laquelle permettra aux hommes politiques de choisir le candidat qui pourra mieux porter les chances de l’opposition à la prochaine présidentielle.

Ainsi, les tractations se poursuivent à moins de deux ans de la tenue de l’élection. Au regard de l’histoire de l’alliance des partis d’opposition au Cameroun, la formation d’un seul bloc est difficile. L’opération a réussi en 1992 autour de Ni John Fru Ndi. Ce dernier a recueilli 36% des suffrages contre le candidat déclaré élu, Paul Biya, avec 40% des voix. Cette année-là, l’opposition a remporté la majorité des sièges au Parlement (Assemblée nationale) 92 députés, contre le parti présidentiel 88 députés. Il aura fallu que le RDPC bénéficie du ralliement du MDR avec ses 6 députés pour renverser cette force.

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