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Cameroun : Cabral Libii se réjouit de sa victoire contre Robert Kona et le Minat

L’opposant précise qu’il est le président national du Parti camerounais pour la réconciliation nationale et annonce la saisine de la…

L’opposition dénonce la violation de la loi au Parlement

L’opposant précise qu’il est le président national du Parti camerounais pour la réconciliation nationale et annonce la saisine de la justice contre l’ex-président Robert Kona.

Face à la crise persistante à la tête du PCRN, Cabral Libii a fait un direct le dimanche 23 juin 2024 dans le but de dissiper la confusion au sujet du président national du parti. Selon l’opposant, les démarches et déclarations de Robert Kona ne suffisent pas à faire de lui le président national. Encore faut-il qu’il ait qualité. L’ordonnance de référé du juge rendu le 21 mai 2024 a annulé le congrès projeté de Robert Kona à Maroua pour « défaut de qualité ». En clair, selon l’explication de Cabral Libii, « la justice a dit que l’ex-président n’avait plus la qualité de président national. Le président du PCRN est celui qui a été élu à Guidiguis le 11 mai 2019 », c’est-à-dire, Cabral Libii.

Par conséquent, le « simulacre de congrès » que Robert Kona a tenu à Maroua il y a quelque temps, « n’amène à rien du tout », soutient Cabral Libii. L’homme politique conclut que même le ministre de l’Administration territoriale ne peut pas prendre acte des résolutions de cette rencontre. « S’il le fait, ça veut dire que lui, le Minat, prend sur lui de bafouer, de ridiculiser la justice camerounaise, et de défier le pouvoir judiciaire. Ce serait une folie, une folie qui serait sanctionnée par la justice », en raison du fait que Robert Kona a tenu le congrès en dépit de l’interdiction du juge.

Pour ces actes et au regard du défaut de qualité, la hiérarchie du parti demande au président national d’enlever à Robert Kona la faculté d’utiliser le nom du parti. « Je vous informe donc que j’ai donné mon accord et dans les jours qui suivent il va être traîné en justice et la justice va lui ordonner de ne plus parler ou de ne plus engager le PCRN ». Pour Cabral Libii, « il faut que le désordre cesse et que la confusion cesse ». Cabral Libii et ses soutiens engagent cette autre démarche dans la perspective des élections municipales et législatives de février 2025, ainsi que de la présidentielle d’octobre 2025.

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