A l’issue de l’audience du 11 novembre 2024, la juridiction retient une seule infraction contre le journaliste.
Présumé avoir eu connaissance en amont des informations à propos de l’arrestation et de la séquestration du chef de chaine de la radio Amplitude FM, Martine Zogo, le journaliste Bruno Bidjang est poursuivi au Tribunal militaire de Yaoundé. Au départ, pour avoir déclaré dans une conversation avec Paul Daisy Biya que le moment venu ils seront « sans pitié » pour Martinez Zogo, le juge d’instruction a retenu plusieurs charges contre lui.
Selon l’ordonnance de renvoi du 29 février 2024, le Tribunal militaire allait juger Bruno Bidjang pour les infractions de « conspiration de torture et d’arrestation et séquestration ». Depuis le 11 novembre, une seule accusation pèse contre le journaliste qui comparait libre dans le cadre de cette affaire. Il sera désormais poursuivi pour la seule infraction de « conspiration de torture ». Ce qui allège les charges contre lui, ainsi que de potentielles sanctions en cas de condamnation.
Une bonne nouvelle pour Bidjang Oba’a qui vient de recouvrer la liberté après six mois derrière les barreaux dans le cadre d’une autre affaire. Interpellé suite à la publication d’une vidéo sur Tik Tok, il a été placé sous mandat de dépôt le 23 février dernier. Il a été jugé pour « propagation de fausses nouvelles » et condamné à six mois de prison ferme le 11 juillet 2024. Le 23 août dernier, ses confrères ont annoncé sa libération. Le directeur général des médias du groupe l’Anecdote avait déjà purgé sa peine durant sa détention.