Politique



Le président de la République a signé ce 02 mars un décret fixant les modalités d’applications de la Loi du 10 janvier 1997 relatives aux conditions d’entrées, de séjour et de sortie des étrangers au Cameroun.  

 Il aura fallu du temps. C’est le 10 janvier 1997, lors d’une session de l´Assemblée nationale, que les députés ont voté une loi sur l´octroi de visa électronique. Paul Biya l´a déposé sur sa table. Il l´a dépoussiéré ce jeudi, 2 mars 2023. Cette loi devait permettre de faciliter l´octroi des visas aux visiteurs désirant se rendre au Cameroun.

La majorité des pays du monde entier profite déjà d’une telle structure et l´on n´est pas obligé de se bousculer aux portillons des ambassades pour obtenir ce laissez-passer. A titre d´exemple, si vous vivez à Sotchi et que vous désirez vous rendre au Kenya, nul besoin de faire 7 heures de vol jusqu´à Moscou  pour faire votre demande de visa.

 À partir du site web de l´ambassade de ce pays en Russie, vous faites le nécessaire en remplissant le formulaire et en payant les frais y afférant  et quelques heures plus tard, vous imprimez votre visa électronique. Partout ailleurs en Afrique, le système roule depuis des années. Il était donc temps.

Le Cameroun avait pourtant été visionnaire il y a 26 ans. Sauf qu’au Cameroun, l’épicentre de l´inertie se trouve sur le fauteuil présidentiel, pour parler comme le Pr Hubert Mono Ndjana

Le président de la République, Paul Biya, a donc 26 ans après, retrouvé dans la pile des lois en attente sur son bureau celle-ci et l’a trouvé au goût du jour. Sauf que les termes et les dispositions de cette loi sont probablement devenus obsolètes par rapport aux attentes actuelles.

Decrét du président du président de la République

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