Marie Laure Mbi Mandop vient de publier un recueil de poèmes « Tourments d’amour » à travers lequel elle pose un regard critique sur les relations humaines.
L’amour est un doux poison, une lumière vacillante, un rêve parfois trompeur. Dans son recueil Tourments d’amour, publié aux éditions Proximité, Marie Laure Mbi Mandop dissèque les multiples visages de ce sentiment universel à travers 52 poèmes empreints d’émotion et de lucidité.
L’auteure, juriste de formation, a renoué avec sa passion première, l’écriture, qu’elle cultive depuis le secondaire. Son ancien professeur de français au Lycée de Banyo, Pierre Taboué, qui l’encourage déjà dans les années 90, signe aujourd’hui la préface de l’ouvrage. La postface, elle, est confiée à Abdou Ndam, professeur certifié de lettres et critique littéraire.
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Amour entre illusion et réalité
Lors de la dédicace de son livre, le 27 février 2025, Marie Laure Mbi Mandop a tenu à souligner une idée centrale : ce n’est pas l’amour en lui-même qui fait souffrir, mais l’illusion de l’amour. À travers ses vers, elle interpelle et sensibilise sur les désillusions sentimentales et les souffrances qu’elle engendre.
Dans « Tourments d’amour », bonheur et malheur cohabitent, révélant la nature ambivalente de l’amour. « L’amour est un sucre qui parfois est amer », écrit-elle, comme pour rappeler que l’amour peut être à la fois un baume et une blessure.
Ce recueil explore les crises émotionnelles qui traversent la vie familiale, sociale et professionnelle. L’auteure pointe du doigt les maux qui gangrènent les relations humaines : l’hypocrisie, le mensonge, le manque de dialogue.
Un poème en particulier a marqué la poète au cours de la rédaction : ‘’Le dialogue dans le foyer’’. L’auteure insiste sur l’importance de la communication au sein du couple, affirmant que « quand il n’y a pas de dialogue dans le foyer, le foyer est inexistant, il est comme mort ».
Dans une approche presque philosophique, Marie Laure Mbi Mandop rappelle que l’amour est une nécessité vitale, mais aussi un terrain de conflits et de déceptions. « Le mariage n’est pas toujours synonyme d’amour », affirme-t-elle, déconstruisant ainsi une vision idéalisée de l’union conjugale.
Dans sa postface, Abdou Ndam salue la justesse et la profondeur du regard que porte Marie Laure Mbi Mandop sur les dynamiques amoureuses. Il souligne la capacité de l’auteure à mettre en mots les émotions complexes qui traversent l’amour sous toutes ses formes.