L’initiative du ministère de la Santé publique est une campagne nationale de santé placée sous le haut patronage de la première dame Chantal Biya, pour contrecarrer la maladie.
Les chiffres du ministère de la Santé publique sont assez alarmants. Ils révèlent par exemple que l’année dernière, 3.863 personnes sont mortes au Cameroun des suites de paludisme. Par ailleurs, le ministère fait savoir que le Cameroun figure parmi le top 11 des pays les plus touchés par la maladie potentiellement mortelle.
De quoi éveiller les consciences et pousser à prendre des mesures de solution. Et c’est fort de cela qu’est lancé ce jeudi 10 mars 2022 au Palais des Congrès de Yaoundé, la campagne nationale de lutte contre cette maladie dénommée Stop malaria.
La campagne de santé entend durer un an et va toucher l’ensemble des 10 régions du pays. Dans son déroulé, il est question de faire participer les autorités locales. Car, ces derniers sont des maillons essentiels pour toucher les populations des zones reculées vulnérables et donc susceptibles de contracter le paludisme.
Les autres acteurs intervenants à ce sujet sont les autorités administratives et religieuses. Ce sont ces batteries de mesures qui selon le ministre Malachie Manaouda pourront se concerter régulièrement pour tabler sur des idées permettant de barrer la voie au paludisme.
Par ailleurs, il est constaté que cette maladie touche en grande majorité les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes. C’est face à cette situation que le ministre chargé de la promotion de la femme et de la famille se joint au combat. Par la voix du patron de ce département ministériel, le Pr Marie Thérèse Abena Ondoa, entend mettre à disposition une vaste équipe pour œuvrer à la sensibilisation autour du palu.
Geste commun avec celui de la Santé publique qui évoque la mise sur pied des campagnes digitales et de mass media pour des échanges éducatifs et la sensibilisation auprès de chaque camerounais afin d’aider à prévenir la maladie. La campagne nationale de santé, Stop malaria se donne pour défi l’éradication du palu d’ici 2030.
Le paludisme reste jusqu’à ce jour la principale cause de maladies au Cameroun.