Alain Giresse: « Le Cameroun réalise de belles choses avec son nouvel entraîneur »

L’entraîneur de la sélection du Mali pense que la mission de l’Algérie sera plus rude dans son groupe des éliminatoires de la CM 2018 composé de «grandes nations du football»

L’entraîneur de la sélection du Mali, Alain Giresse, pense que la mission de l’Algérie sera plus rude dans son groupe des éliminatoires de la CM 2018.

L’Algérie a hérité du Nigeria, du Cameroun et de la Zambie. Un commentaire par rapport à ce tirage des éliminatoires CM 2018 ?
Il n’y a rien à dire, c’est le groupe de la mort, c’est un groupe composé de grandes nations du football et surtout de trois mondialistes. Sur le plan technique il est clair aussi qu’il s’agit d’une poule où on ne peut jurer de rien, surtout lorsqu’on sait qu’il n’y a qu’un qualifié !

Vous parlez d’un gros groupe, quelles sont les chances des Verts dans ce groupe-là ?
Bien sûr que l’Algérie est un sérieux postulant pour la première place. Les Algériens ont des adversaires de haut niveau, mais possèdent les moyens de passer au Mondial 2018. Le Mali a aussi hérité d’un groupe très difficile mais celui de l’Algérie est bien plus relevé.

On présente le Nigeria et le Cameroun comme des équipes en déclin. Est-ce votre avis ?
On peut présenter ces équipes comme ça actuellement mais attention, le Cameroun est en pleine reconstruction mais réalise de belles choses avec son nouvel entraîneur. J’ai joué le Nigeria, c’est aussi une belle équipe jeune, capable de fausser les données des Algériens. Maintenant il est clair que l’Algérie aura du mal à prouver son statut de leader de l’Afrique mais elle reste un favori en puissance.

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Alain Giresse.
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La vie des sélectionneurs des équipes africaines, après la CAN 2015

Après le rendez-vous Equato-guinéens, les 16 sélectionneurs engagés dans cette compétition ont connu des fortunes diverses

Après l’élimination de la Guinée, en quarts de finale de la Can 2015, battue par le Ghana (0-3), le sélectionneur Michel Dussuyer a annoncé la semaine dernière qu’il quittait son poste. Le technicien français, âgé de 55 ans, dirigeait le Sily National depuis 2010. Mardi 3 février, au lendemain de cette annonce, Michel Dussuyer s’est confié à France 24. «Je voudrais juste me reposer un peu parce que le travail de sélectionneur est éreintant. Les exigences des sélections sont devenues plus grandes, et il n’est pas toujours évident de relever le défi. Je vais prendre du repos et analyser la suite tranquillement».

Avant Michel Dessuyer, Alain Giresse, un autre technicien français, au banc du Sénégal pendant la Can équato-guinéenne a décidé de jeter l’éponge. Après l’élimination du Sénégal au premier tour de la Can après le revers contre l’Algérie (0-2), on se doutait qu’Alain Giresse avait peu de chances de s’éterniser à la tête des Lions de la Téranga. Invité sur RMC, quelques jours après son élimination, il a mis fin au pseudo-suspense. «C’est terminé. Mon contrat se termine». Dans les faits, peu après le match face à l’Algérie, Me Augustin Senghor, le président de la Fédération sénégalaise de football avait déjà scellé son sort.

Au Burkina Faso, Paul Put n’est plus en poste. En effet, le comité exécutif de la Fédération Burkinabè de football et le technicien Belge ont convenu de se séparer à l’amiable. Une décision prise après le bilan négatif des Etalons en phase finale de la Can 2015. Vice-champion lors de la Can 2013 en Afrique du Sud, les joueurs du Burkina n’ont pas passé le premier tour et terminent à la dernière place de cette édition en Guinée équatoriale. Le comité exécutif a salué le travail et le professionnalisme de l’entraîneur national depuis son arrivée à la tête de la sélection nationale.

Contrat
Au registre de ceux qui pourront garder leurs postes, on peut citer Claude le Roy au Congo. Au lendemain de l’élimination des Diables rouges en quart de finale de la Can face aux Léopards de la RDC, (2-4) au terme d’un scenario invraisemblable, Claude Le Roy a échangé avec la presse nationale en évoquant son avenir. [i «Mon avenir vous le savez. Je ne cours pas derrière les contrats. Jamais ! On va en discuter tranquillement avec Sébastien (son adjoint Ndlr) en priorité. Je prendrai les décisions que j’ai à prendre. Je n’ai pas de souci de ce côté-là. [.] Mon avenir n’est plus important. Le plus important c’est l’avenir du football au Congo.»]

Chez les Bafana Bafana, également éliminé au premier tour, le sélectionneur local Ephraim Mashaba, rien n’est encore décidé pour l’instant. Il pourrait continuer son aventure, car il est très apprécié en Afrique du sud. Tout comme le coach de la Tunisie Georges Leenkens, injustement éliminé par la Guinée Equatoriale en quart de finale. Encore sous contrat jusqu’en 2017, le technicien Belge sera maintenu à son poste. Egalement encore sous contrat, jusqu’en 2017, le coach de l’Algérie, Christian Courcuff va continuer à construit son projet dans l’optique de la prochaine Can. Au Mali, le contrat d’Henri Kasperczak a été prorogé de deux ans.

Les finalistes de la Can de l’édition 2015, l’israélien Avram Grant, au Ghana et le français Hervé Renard, en Côte d’Ivoire, tous les deux encore sous contrat, jusqu’en 2017, pourront continuer à avoir la confiance de leurs fédérations. Florent Ibenge, qui a obtenu une inespérée troisième place à la Can, avec la RDC, pourrait rester à la tête des Léopards. Mais le sélectionneur de la RDC et de Vita club, croule déjà sous le poids des propositions alléchantes.

Eliminé au premier tour de la Can, le sort du portugais Jorge Costa, entraîneur des Panthères du Gabon n’est pas connu. Tout comme celui de Volker Finke, l’entraîneur du Cameroun. Le contrat du technicien allemand court jusqu’en mai 2015. Il négocie une prolongation, alors qu’il devrait, au vu de la piètre prestation du Cameroun, dernier de sa poule, tirer lui même les conséquences.

Alain Giresse, Sélectionneur du Sénégal à la CAN 2015 a décidé de jeter l’éponge
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