Cameroun : nouveau report de la conférence générale des anglophones

Les assises qui devaient se tenir les 21 et 22 novembre ont été reportées à une date ultérieure, les organisateurs n’ayant pas reçu d’autorisation officielle.

La troisième conférence générale des anglophones est reportée à une date ultérieure. Le comité d’organisation de ladite conférence n’a pas fourni de détails sur les raisons de ce revirement. Il le fera ce jour, au cours d’un point de presse que présidera le cardinal Christian Tumi à Douala.

Ce report pourrait tenir du fait que le comité d’organisation de ladite conférence n’a pas encore reçu d’autorisation de la sous-préfecture de Buea, ville où aurait dû se tenir ce conclave les 21 et 22 novembre. C’est vendredi dernier que le COC avait entrepris des démarches auprès des autorités locales pour déclarer l’évènement.

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C’est la deuxième fois que les dates de tenue de la conférence des anglophones sont modifiées. Elle aurait dû se tenir initialement les 29 et 30 août derniers. Les organisateurs avaient renvoyé les assises en novembre pour des besoins de préparation.

Simon Munzu explique les raisons de son retrait de l’organisation de la conférence anglophone

L’ancien secrétaire général adjoint de l’Onu a expliqué les raisons de son retrait du comité d’organisation de ladite conférence. Il s’agit d’une volonté de mettre fin aux réticences de quelques uns.

Simon Munzu ne participe plus à l’organisation de la troisième conférence générale des anglophones. Il pourrait éventuellement y assister en tant que membre de la communauté anglophone du Cameroun, avait expliqué le cardinal Christian Tumi en fin de semaine dernière.

L’ancien secrétaire général de l’Onu est revenu ce vendredi sur les raisons de son retrait.  » ce qui a motivé mon départ c’est le fait que des leaders séparatistes aient dit au cardinal que leur hostilité se fonde sur ma présence au sein de ce comité. Je pense que ma démission devrait plutôt ouvrir les boulevards à la tenue de la conférence dans la mesure où les séparatistes perdront leur premier prétexte d’opposition à cette conférence ».

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Il n’est pas possible de dire ce qui oppose les sécessionnistes à Simon Munzu. Ceux-ci l’auraient menacé de mort. Il est toutefois certain que leur opposition à la tenue du conclave des anglophones n’est pas récente.

Dès l’annonce de a conférence anglophone, en juillet dernier, certains ressortissants du Nord-Ouest et du Sud-Ouest se sont opposés à la tenue de cet évènement dans les frontières nationales. Pour eux, il devrait se tenir à l’étranger pour que les anglophones de la diaspora puissent prendre part aux assises.