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Cameroun : la Banque mondiale octroie un prêt de 62 milliards de F pour lutter contre l’insécurité alimentaire

Le financement approuvé le 2 mai dernier par cette institution financière, cible plus de 400 000 camerounais. La Banque mondiale…

Le financement approuvé le 2 mai dernier par cette institution financière, cible plus de 400 000 camerounais.

La Banque mondiale vient d’approuver un décaissement de 100 millions de dollars, soit 62,404 milliards de FCFA en faveur du Cameroun.

« La Banque mondiale a approuvé aujourd’hui(le lundi 2 mai 2022 ndlr) un crédit de 100 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA) (dont 50 millions provenant du Mécanisme de réponse aux crises) afin d’aider le Cameroun à renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle et à accroître la résilience aux chocs climatiques chez les ménages et les producteurs ciblés par le projet », peut-on lire dans le communiqué rendu public par cette institution de Bretton Woods.

Le projet bénéficiera à plus de 260 000 personnes en situation d’insécurité alimentaire et vulnérables et à 159 000 agriculteurs, éleveurs et pêcheurs des communautés touchées par la crise basées dans les régions de l’Extrême-Nord, du Nord, du Nord-Ouest, du Sud-Ouest, de l’Adamaoua et de l’Est.

 En outre, le projet contribuera à accroître la productivité et l’accès aux marchés dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche.

« Nous savons que l’agriculture joue un rôle clé dans l’emploi au Cameroun et emploie près de 43% de la population active. Mais avec les conditions climatiques actuelles, environ 2 millions de personnes, soit 9 % de la population camerounaise, vivent dans des zones touchées par la sécheresse, ce qui signifie qu’environ 8 % de la contribution au PIB de la production agricole est compromise chaque année », a déclaré Abdoulaye Seck, responsable pays de la Banque mondiale. Directeur pour le Cameroun.

Le projet sera mis en œuvre à travers trois piliers essentiels qui sont : un soutien à la stabilisation alimentaire et nutritionnelle en réaction à un choc précoce, le renforcement de la capacité de production intelligente du point de vue climatique des petits exploitants, et un soutien à la surveillance de la crise de la sécurité alimentaire et la capacité de coordination du gouvernement, via des systèmes numériques et d’information innovants. A terme, l’initiative vise à « accroître la productivité et l’accès aux marchés dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche ».

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