Désormais le candidat doit obtenir au moins 10 de moyenne pour être admis aux examens officiels et de passage en classe supérieur.
Une communication attribuée à l’Office du Baccalauréat du Cameroun (OBC) et à la Direction des examens, concours et de la certification (DECC) du ministère de l’Education de base durcit les critères d’admission aux examens officiels. Le document est relayé par les médias dont le journal Le Drapeau la chaine de télévision Bnews1, et aucune institution n’y apporte un démenti.
Selon la communication conjointe, dorénavant, les candidats aux examens BEPC, Probatoires, Baccalauréats et autres examens officiels similaires ne pourront être admis que s’ils atteignent une moyenne générale de 10/20. Il est de même pour les élèves des classes intermédiaires. Ils ne pourront accéder en classe supérieure que s’ils obtiennent au moins 10 de moyenne.
Dans les explications, les organes chargés d’organiser les examens Probatoire et Baccalauréat dans le sous-système francophone précisent que les candidats doivent, pour assurer leur admission, obtenir au moins la note de 10 dans toutes matières relevant du premier groupe. Ce critère accompagne la moyenne générale de 10/20 au minimum. Dans le cas contraire, en cas d’une seule note inférieure à 10 sur les matières du premier groupe, le candidat échoue. Un accent sera mis sur les matières de base des candidats en fonction de leurs séries.
Pour ce qui est du BEPC, l’admission est conditionnée par l’obtention d’une moyenne générale de 10/20. En plus de cela, le candidat doit obtenir une note égale ou supérieure à 10/20 en mathématiques, en physique-chimie-technologie, en français, en anglais, en informatique, en sciences de la vie et de la terre et en histoire.
Selon l’OBC et la DECC, la décision est une réponse aux nombreux appels des parents dénonçant le niveau d’étude bas des enfants. La mesure qui s’inscrivait dans le cadre de la clémence des jurys des examens et surtout de la mise en œuvre de la politique de promotion d’un grand nombre de candidats a contribué à rendre moins performants les jeunes. Elle a porté un coup au système éducatif camerounais. Sur le terrain, au secondaire comme au supérieur, des enseignants sérieux ont fait le constat. Mais étant sous l’autorité de la hiérarchie, ils n’ont pas pu obtenir un réajustement des politiques.