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Cameroun : le SDF court « un risque de rupture brutale »

C’est la déclaration du désormais ex-porte-parole du Social democratic front Jean Robert Wafo, remplacé jeudi 16 juin 2022 par décision…

Nominations au sein du SDF

C’est la déclaration du désormais ex-porte-parole du Social democratic front Jean Robert Wafo, remplacé jeudi 16 juin 2022 par décision du président Ni John Fru Ndi.

Les prochaines élections sénatoriales et la présidentielle approchent, le Social democratic front (Sdf) se prépare. Le leader de cette formation politique vieille de 32 ans vient d’effectuer des nominations au sein du Comité exécutif national, deuxième plus important organe de prise de décision du parti.

Entre autres changements qui découlent de cette nomination, le nouveau ministre de la Communication du Shadow cabinet est Moïse Nguidjol Ngan, en remplacement de Jean Rober Wafo, par ailleurs ancien maire de Douala 2è. Au secrétariat du Sdf, Me Adeline Djomgang prend la place de Jean Tsomeleu.

Suite à ce mouvement de nomination, l’ancien chargé de la communication félicite son remplaçant et condamne la manière de gérer le parti de son président. « Je souhaite à mon successeur plein succès dans la consolidation de l’édifice reputationnel que nous avons par le passé méthodiquement,  avec patience et passion, bâti pour permettre à la parole du Changement et du Peuple d’être entendue, adressée,  considérée », peut-on lire.

Jean Robert Wafo laisse entendre son inquiétude par rapport à l’avenir du parti. « Il me semble important de noter que les mouvements de ce jour font courir au parti, un risque de rupture brutale mais irrémédiable avec les idéaux de ses pères fondateurs : la social démocratie,  le fédéralisme comme forme de l’Etat,  le pouvoir véritablement au peuple », s’inquiète l’ancien chargé de la communication dans une tribune en date du 17 juin 2022.

L’ancien maire de Douala 2è dénonce la tendance unique observée au sein du parti. « La vitalité programmatique du parti marquée par une multitude d’idées et de positionnement semble en train d’être paralysée par une tendance unique, celle qui par ses fréquentations, pourrait annihiler la singularité du SDF et en faire une force politique quelconque, sans impact sur le jeu démocratique et sur la transformation positive de la vie des masses camerounaises », avise l’homme politique.