Le gouvernement avec l’appui de la Banque mondiale s’engage à faire établir la pièce à ces jeunes scolarisés.
Environ 76 000 élèves du Cours moyen 2 et de Class 6 sont dépourvus d’actes de naissance. Ils risquent de ne pas participer aux examens officiels de fin d’année, au CEP, First School Leaving Certificate, au concours d’entrée en sixième ou au Common Entrance Exam. Pour leur éviter cela, le ministre de l’Education de base, Laurent Serge Etoundi Ngoa, instruit ses collaborateurs régionaux de prendre des mesures. Celles-ci doivent faciliter l’établissement et la délivrance des actes de naissance à ces adolescents.
Dans une correspondance, le membre du gouvernement, président du Comité de pilotage du Programme d’appui à la réforme de l’éducation au Cameroun les envoie en mission. Ils vont sensibiliser les parents, saisir les autorités administratives, municipales, judiciaires et les formations sanitaires dans les 10 régions. Leur action devra permettre avant la tenue des examens de fin d’année 2024 à doter chaque élève concerné de son acte de naissance.
Cette pièce est indispensable pour l’inscription d’un élève aux examens officiels. Elle l’est aussi pour son inscription dans un nouveau cycle d’éducation ou de formation. Avec la délivrance de leurs actes, les 76 000 élèves dénombrés auront ainsi la chance de poursuivre leurs études. Car, selon le ministre, le défaut de l’acte de naissance concourt aux abandons scolaires.