Une réflexion pour améliorer le taux de souscription à la couverture santé s’est tenue le 1er mars 2023 à Yaoundé. Une initiative de la fondation Nkafu policy.
Elle visait à examiner la politique d’assurance maladie au Cameroun. Les spécialistes de la santé, des acteurs de la société civile, des compagnies d’assurance maladie, prenant part aux travaux ont exploré le sujet et proposé des solutions. Les échanges étaient axés sur la recherche et l’amélioration des régimes d’assurance dans le secteur privé.
L’assistante de recherche en Santé de la fondation Nkafu policy, Regina Sinsai, énumère quelques difficultés déjà enregistrés. Elle cite entre autres, le manque de communication ; les usagers ne connaissent pas les procédures pour se faire assurer ; le manque de confiance entre les potentiels assurés et les assureurs. Les procédures sont extrêmement longues et pas informatisées.
Pascaline Ongla Diane, Coordonnatrice nationale de Value health Africs, explique que d’après une étude les : « prix élevés en matière d’assurance maladie décourage beaucoup de personnes.» Elle suggère une entente entre, districts de santé-gouvernement-assureurs, afin de permettre aux usagers de bénéficier de la couverture santé. Elle insiste également sur le volet, communication, sur l’importance de l’assurance maladie dans la vie communautaire. « La population sait à peine ce qu’est l’assurance maladie, son importance ou ses avantages. Le profane estime qu’il s’agit d’une politique structurée uniquement pour l’élite. »
La directrice adjointe de Capital Assurance conseille : « d’expliquer et d’informer les usagers les biens fondés de l’assurance maladie. Car, on a constaté que beaucoup n’ont jamais entendu parler de l’assurance. Il est donc important de sensibiliser la population et lorsqu’ils auront compris de quoi il s’agit concrètement, ils vont souscrire ».