L’épidémie présente dans six districts de santé de la région du Centre se propage au sein de la prison centrale de la capitale.
Trois morts en 24heures et une dizaine de personnes hospitalisées. C’est le bilan non officiel de l’évolution du choléra au sein de la principale prison de Yaoundé. De sources médiatiques, le vibrion cholérique a fait son entrée dans le pénitencier. Son évolution risque d’être favorisée par la surpopulation d’un établissement qui accueille 4 000 détenus au lieu de 1 500, sa capacité normale. La présence du choléra dans cette prison est consécutive à son évolution dans la région du Centre.
Six districts de santé sont touchés, 88 cas confirmés pour cinq décès, a précisé le ministre de la Santé publique le 19 avril dernier. A ce jour, la situation épidémiologique aurait évolué tant dans la région qu’au plan national. Depuis octobre 2021, l’épidémie a refait surface au Cameroun. Cinq régions sont de nouveau touchées par cette nouvelle vague. Ce sont le Centre, le Littoral, l’Ouest, l’Est et le Sud.
Au moins 374 décès ont été enregistrés au plan national depuis mars 2021. Les régions les plus affectées sont le Littoral avec plus de 7 600 cas, le Sud-Ouest avec plus de 6 000 cas et le Centre avec 2050 cas. Les autorités sanitaires rassurent sur les dispositions prises pour la riposte. Elles invitent les populations à respecter les mesures d’hygiène.