Le ministre de la Santé et le ministre de la Jeunesse ont lancé une campagne de sensibilisation et de protection des jeunes de 15 à 24 ans.
Environ 480 232 personnes vivent avec le VIH/SIDA au Cameroun selon l’OMS. L’institution renseigne que les nouveaux cas sont de 9 905. Le VIH reste un problème de santé publique majeur mais des progrès encourageants ont été enregistrés ces dernières années.
Le gouvernement, en collaboration avec Synergie africaine contre le sida et la souffrance, s’est engagé à contrôler la propagation de cette maladie. Des campagnes de sensibilisation et de prévention seront menées dans tout le pays pendant la période des fêtes. Il va s’agir de la 22e édition de la campagne « Vacances sans SIDA ». Elle a été lancée le mercredi 31 juillet sous le thème « Non à la déviance et à la décadence morale, oui à un avenir sans VIH/SIDA ».
L’objectif est de mobiliser et de sensibiliser les jeunes, en particulier ceux âgés de 15 à 25 ans, au VIH/SIDA sur l’ensemble du territoire par une communication de proximité et des messages ciblés. Ce combat se justifie largement à la lumière des récents rapports de terrain qui démontrent clairement la vulnérabilité des jeunes, en particulier des filles.
Un autre combat à mener parallèlement à la lutte contre le sida est celui des comportements à risque que les jeunes adoptent de plus en plus et qui les exposent à une série de dangers, y compris à une éventuelle infection par le VIH/sida. Il s’agit de dire non à la déviance et à la dégradation morale.
Dr Malachie Manaouda, a saisi l’occasion pour remercier tous les acteurs de cette initiative noble, tant au niveau national qu’international. Ce projet est cher au cœur de son initiateur depuis son lancement en 2003. Vingt-et-un ans plus tard, les résultats sont tangibles.
Cependant, une vigilance accrue reste nécessaire pour que les chiffres continuent de baisser, que la menace soit significativement réduite, que les jeunes soient sensibilisés et que leurs futurs dirigeants soient en bonne santé. Dans cette optique, le recrutement et la formation de pairs éducateurs restent une priorité pour le ministère de la Jeunesse et de l’Éducation civique.