Le président Paul Biya a nommé de nouveaux directeurs généraux de l’hôpital général, de l’hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique et du Centre hospitalier et universitaire de Yaoundé.
Trois décrets présidentiels injectent un nouveau souffle à la tête de trois hôpitaux logés au cœur de la capitale. Le décret n°2024/603 du 25 novembre 2024 nomme le Pr Vincent de Paul Ndjientcheu directeur général du Centre hospitalier et universitaire de Yaoundé. Avant cette nomination, le Pr Vincent de Paul Ndjientcheu était directeur général de l’hôpital général de Yaoundé. Il y a été nommé directeur général en remplacement de Elie Claude Ndam Ndjitoyap en 2018. Il y a quelques mois, la rumeur a annoncé une évacuation sanitaire du Pr Ndjientcheu. Mais il n’en était rien. Après un séjour de six ans dans cette formation sanitaire, il est appelé à poursuivre son leadership au CHU.
A son désormais ancien poste à l’hôpital général, le chef de l’Etat nomme le Pr Noël Emmanuel Essomba. Le décret n°2024/605 du 25 novembre 2024 fait de lui le nouveau directeur général de l’hôpital général de Yaoundé. Le Pr Essomba était avant sa nomination le 25 novembre, directeur général de l’hôpital Laquintinie de Douala, poste qu’il occupait depuis 2020 en remplacement du Pr Louis Richard Njock (2016-2020). Quatre ans après son arrivée à Laquintinie en provenance de l’hôpital de district de Nylon, le manager poursuit son ascension. Il passe de directeur d’une formation sanitaire de deuxième catégorie à directeur d’une formation sanitaire de première catégorie.
Le décret n°2024/604 du 25 novembre 2024 nomme Dr CHE Kingsley SOH directeur de l’hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé. L’acte du président de la République le prend du fauteuil de délégué régional de la Santé publique du Nord-Ouest pour l’installer au siège des institutions à Yaoundé. Il quitte la région du Nord-Ouest en crise au moment où le ministère de la Santé publique procède à l’extension du Chèque santé dans cette région, dans le cadre de la mise en œuvre de la Couverture Santé universelle phase 1.