Belle ascension pour Landry N’Guemo. L’As Nancy Lorraine a trouvé le successeur de Jamal Alioui, parti au FC Versailles fin novembre.
C’est un personnage bien connu qui rappelle les plus belles heures du club nancéien, puisqu’il s’agit de l’ancien milieu de terrain camerounais Landry N’Guemo, qui s’occupait des U16 jusque-là. Le poste d’entraîneur adjoint de l’ASNL était vacant depuis le départ Jamal Alioui, fin novembre, pour rejoindre son ami brésilien Cris au FC Versailles. Le coach Albert Cratier n’a pas voulu tout de suite incorporer un nouvel élément dans son staff, il a préféré attendre la coupure hivernale pour mettre en place son nouvel assistant.
Nous y voilà. Et c’est un nom qui va rappeler de bons souvenirs aux supporters nancéiens. L’ASNL, club de National, l’équivalent ailleurs de la troisième division, va en effet attaquer la seconde partie de saison, dès vendredi 6 janvier contre Martigues au stade Marcel-Picot, avec Landry N’Guemo en tant que nouvel entraîneur adjoint. L’homme aux 43 sélections avec les Lions entame ainsi une belle reconversion.
« Quand j’ai raccroché les crampons en 2020, je n’avais pas vraiment d’ambitions précises hormis celle de me former », explique Landry N’Guemo sur le site de Nancy. « Mon entraîneur à Bordeaux Francis Gillot m’avait déjà dit qu’il me verrait bien devenir éducateur. Ce n’était pas vraiment mon plan de carrière même si j’ai toujours eu cette envie de transmettre. »
Transmettre, ce mot va revenir au moins une demi-douzaine de fois dans la conversation. « J’ai toujours été curieux et à l’écoute des plus anciens, souligne l’international camerounais. Je me souviens des conseils de Romarin Billong lors de mes débuts à Nancy. C’est aujourd’hui à mon tour. Ma propre expérience est importante dans ce nouveau métier de passeur ».
Le champion d’Afrique cadet 2003, ajoute : « Avec le recul, je me rends compte que j’aurais dû faire des choses différemment au cours de ma carrière. C’est ce vécu que je veux aujourd’hui transmettre aux gamins. J’ai été là aussi comme eux au centre de formation. Je sais ce qu’ils ressentent. Je sais qu’ils ont parfois envie de se rebeller mais je peux maintenant leur dire que c’est une perte de temps. »