Le Programme national de développement participatif (Pndp) se déploie depuis le 18 juillet 2022 dans tout le pays.
Le Programme national de développement participatif (PNDP) est un instrument de développement local mis en place en 2004 par le gouvernement camerounais avec l’aide de plusieurs partenaires techniques et financiers (PTF) multilatéraux et bilatéraux, dont principalement la Banque mondiale et l’AFD.
Dans le cadre donc d’une de ses missions, le Pndp a entamé un programme de formation destiné aux receveurs municipaux des 360 communes et communes d’arrondissement du Cameroun. Selon les responsables du Pndp, l’objectif visé par cette initiative, est de renforcer les capacités de ces acteurs qui interviennent dans la chaîne budgétaire et comptable dans les communes, afin que ceux-ci soient capables de produire des comptes de gestions de qualité.
En effet, les fonds communaux étant considérés comme des deniers publics, la loi camerounaise oblige les receveurs municipaux qui sont entre autres des juges de la légalité des dépenses, à déposer leurs comptes de gestion d’une année budgétaire auprès de la Chambre des comptes de la Cour suprême (Cccs).
Selon Ecomatin, ce programme de formation intervient après un vaste mouvement de redéploiement des receveurs municipaux dans les communautés urbaines, communes et communes d’arrondissement, par le Minddevel et le Minfi le 6 juillet 2022.
Ainsi, cette séance de formation devra par ailleurs permettre aux receveurs municipaux de procéder à une passation de service sereine, dans une mesure où les situations comptables et financières des municipalités où ils étaient autrefois employés, seront connues, d’abord par le maire, ensuite par les institutions de tutelle que sont le Minfi et le Minddevel.
Cette opération qui va s’achever le 31 juillet 2022, a déjà commencé dans certaines régions, avec pour point focal Nkolafamba pour la région du Centre, Limbe pour le Sud-Ouest, Edéa pour le Littoral, Sangmélima pour le Sud, Dschang pour l’Ouest, Bamenda pour le Nord-Ouest, Dimako pour l’Est, Mokolo pour l’Extrême-Nord, Pitoa dans le Nord et Meiganga pour l’Adamaoua. Les travaux sont supervisés par des responsables du Minfi, du Minddevel et de la Cccs.