Venus d’Afrique et d’Inde, les représentants de ces Etats prennent part à la conférence ministérielle sur le paludisme.
La capitale camerounaise accueille depuis lundi dernier, les délégations venues d’autres pays pour participer à la conférence ministérielle sur le paludisme. Ce mardi matin, le ministre de la Santé publique du Cameroun, Malachie Manaouda a accueilli le ministre de la Santé du Mali. Le Dr colonel Alissa Badialo Touré est arrivée au Cameroun par l’Aéroport international de Yaoundé Nsimalen. La cardiologue arrive après les experts des 12 pays et d’autres personnalités dont le directeur régional de l’OMS pour l’Afrique, le Dr Matshidiso Moeti, présente à Yaoundé depuis lundi.
Tous convergent dans la ville aux sept collines à l’occasion de la conférence ministérielle sur le paludisme qui se tient le mercredi 06 mars 2024. Organisée par l’Organisation mondiale de la santé, la rencontre a pour fil conducteur « lutter contre le paludisme dans les pays les plus durement touchés par la maladie ». Les participants viennent du Cameroun, du Mali, du Burkina Faso, de la République démocratique du Congo, du Soudan, du Niger, du Mozambique, du Nigeria, de l’Ouganda, de l’Inde, de la république-Unie de Tanzanie.
Selon l’OMS, 608 000 personnes ont perdu la vie en 2022 à cause du paludisme en Afrique. Pour renverser la tendance, cette conférence internationale vise à renforcer les engagements politiques et financiers pour une réponse accélérée au paludisme dans les pays ayant un fardeau élevé. Cette démarche tend vers l’atteinte des objectifs 2030 de la stratégie technique mondiale GTS pour le paludisme 2016-2030.
Pour soutenir les initiatives, des représentants des agences de financement, des organisations philanthropiques, de défenseurs mondiaux de paludisme, de la société civile entre autres, prendront part aux travaux. Il sera aussi question d’évaluer les progrès réalisés dans la lutte contre le paludisme. L’évaluation des risques tels que la résistance aux insecticides et aux médicaments, l’accès aux soins de qualité est aussi à l’ordre du jour.