Le conseiller technique du ministère des Sports Cyrille Tollo et le membre du Comité exécutif de la Fédération camerounaise de football ont échangé à Kampala en Ouganda.
Dans le conflit qui oppose la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) et le ministère des Sports et de l’Education physique (Minsep), Cyrille Tollo et Prospère Nkou Mvondo prônent l’apaisement. Les deux personnalités ont échangé à l’hôtel abritant les Lions indomptables à Kampala dans le cadre de la rencontre avec le Zimbabwe ce mardi. Selon Prospère Nkou Mvondo chef de la délégation camerounaise à Kampala, Cyrille Tollo est allé remettre les passeports des joueurs à la Fécafoot à l’hôtel. L’occasion leur a permis, à l’initiative du ministère des Sports, d’échanger dans le but d’apaiser les tensions. Selon le Pr Nkou Mvondo, au Minsep, « ils ont compris que la légalité est du côté de la Fécafoot ».
Les photos de cette rencontre entre les deux personnalités publiées sur les réseaux sociaux ont surpris plus d’un. Dans le contexte de la crise entre la Fecafoot et le Minsep, les personnalités des deux institutions ont habitué le public à vivre des tensions. Mais, cette fois-ci, les images contrastent avec la réalité vécue ces derniers mois. C’est que, « nos institutions avaient des opinions divergentes, chacun défendant son institution. Cependant en venant à Kampala, comme précédemment à Luanda, le ministre des Sports a prôné l’apaisement. Dans ce contexte, nous avons pris contact avec notre estimé ainé, le professeur Nkou Mvondo, et décidé de nous rencontrer pour travailler ensemble, chacun dans la limite de ses responsabilités », a déclaré Cyrille Tollo sur les ondes de radio Equinoxe.
Si la rencontre et les échanges dans un climat apaisé sont à saluer, l’on s’interroge tout de même si les deux personnalités vont pouvoir transmettre cette ambiance à leurs différentes institutions. La Fecafoot et le ministère des Sports restent les deux protagonistes pour le contrôle de l’équipe nationale de football. L’intervention du Premier ministre chef du gouvernement le 4 septembre dernier a permis, au plus fort de l’incertitude sur le lieu du match Cameroun-Namibie, de remettre un peu d’ordre. Sa médiation aura sans doute amené les uns et les autres à reconsidérer leurs positions sur la base des textes.