Le responsable régional du Fonds Mondial pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre a échangé le 14 Septembre 2023, avec le Dr Manaouda Malachie sur l’opportunité de nouvelles subventions.
Les préoccupations liées notamment à la rupture des intrants VIH, à l’accélération des fonds pour le programme Tuberculose, à l’appui des acteurs principaux pour ces programmes et la non disponibilité à temps de la contrepartie attendue sont le prétexte de ce rendez-vous.
Ainsi, l’hôte du ministre de la Santé Publique, est venu présenter un projet de renforcement du système de santé à travers la négociation des nouvelles subventions (Programmes Tuberculose, Paludisme et VIH). « IBRAHIM FARIA a souligné qu’étant donné que le pays traverse une crise économique d’ampleur internationale, une subvention spéciale de 389 millions d’euros en plus de 16 millions pour les fonds COVID est demandée », souligne le Minsanté.
Manaouda a rassuré son hôte du jour que dès le lendemain et jusqu’à la fin de ce mois, ce dossier sera traité dans ses services avec la plus grande attention. Il a indiqué que la procédure de résiliation sera accélérée au cours de la semaine suivante en même temps que le changement et la mise en place d’une nouvelle équipe. En rappelant que les hôpitaux généraux, l’hôpital central de Yaoundé, Laquintinie de Douala, ont des Centrales à oxygène, il a instruit de créer une structure qui pourra entretenir ces centrales dans la perspective de la mise en place des Usines. Il reste entendu que le problème des 03 audits obligatoires pour chaque programme est pris en compte.
Selon le Minsanté, concernant le VIH/Sida, le taux d’absorption des médicaments est appréciable, cependant, des résistances sont créées par les ruptures de stock. En ce qui concerne l’institution de financement VIH/SIDA, il serait opportun d’engager une réflexion sur l’aspect contamination qui peut être appuyé par l’OMS et l’ONUSIDA dans le cadre de l’atteinte de l’objectif 95% d’ici la fin d’année. S’agissant du Paludisme, c’est la contrepartie nationale qui n’arrive pas à temps et handicape ce programme, car la Centrale Nationale des Médicaments (CENAME) et les autres sectoriels n’ont pas reversés les fonds régionaux escomptés. Quant à la Tuberculose, les résultats ne sont plus à la hauteur car, 50% des cas diagnostiqués seront couverts par la prochaine subvention qui commencera en janvier.
Le Minsanté, en concluant son propos, a recommandé à ses collaborateurs de se rendre au Comité national de lutte contre le Sida (CNLS) afin d’avoir une vision sur la situation des Ressources (les fonds de financement additionnels l’orientation du budget ainsi que les fonds de contrepartie).