Le directeur général assure que sans ce dégraissage, l’entreprise aurait déposé le bilan.
Entre 2010 et 2018, les effectifs du Chantier naval et industriel du Cameroun (CNIC) sont passés de 800 à 300 employés. L’information est de Forgwei Alfred Mbeng, le directeur général de cette entreprise parapublique du Cameroun.
Le Dg défend que sans cette mesure sociale, le CNC aurait depuis mis la clef sous le paillasson. Il s’exprimait ce 20 février au salon Promote à Yaoundé. Ceci en marge d’une rencontre entre la presse et les acteurs du secteur des transports réunis autour du ministre des Transports du Cameroun, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe.
Cependant, Forgwei Alfred Mbeng, assure que tous les employés licenciés sont rentrés dans leurs droits. Le Dg du CNC affirme que toutes les indemnités de licenciement ont été dûment payées.
Pour autant, de nombreux ex-employés du CNIC manifestent régulièrement devant les Services du Premier ministre pour le paiement de leurs droits. Ceux-là, soutient le DG, ont été licenciés avant 2010, et étaient alors temporaires. Donc n’avaient pas le même statut.
Par ailleurs, Forgwei Alfred Mbeng, révèle que Le CNIC a désormais épongé toute son ardoise. Le CNIC avait en effet une dette auprès du fisc qui s’élevait à plus de 3 milliards FCFA. À cela, s’ajoutaient des cotisations sociales impayées auprès de la CNPS de plus de 2 milliards FCFA.
Le Dg du CNIC explique que cette dette a été convertie en actions. Ce qui fait désormais du ministère des Finances, le premier actionnaire du Chantier naval.