Le choix a été porté sur lui lors du Conseil exécutif de l’Union africaine.
A l’occasion de cette 45ème session ordinaire qui s’est tenue au Ghana le 19 juillet 2024, il y a eu des discussions sur des questions clés pour faire progresser le développement et l’intégration politiques et socio-économiques du continent. La réunion ministérielle de deux jours comprenait également l’élection et la nomination de responsables de divers organes et institutions de l’Union africaine, dont le Conseil Spatial Africain.
Le Conseil Spatial Africain a élu Fernand Guy Isseri comme neuvième membre pour un mandat de quatre ans. La mission principale du Conseil est de faire progresser l’opérationnalisation de l’Agence spatiale africaine, inaugurée en janvier 2023. Le Conseil sera également chargé de coordonner les activités de l’Agence spatiale africaine, d’orienter l’élaboration des politiques spatiales continentales, d’allouer des ressources, de superviser les réglementations et de gérer les activités africaines.
En outre, le Conseil veillera à ce que les investissements s’alignent stratégiquement sur les objectifs continentaux, y compris ceux décrits dans Afrique 2063, en donnant la priorité aux progrès dans l’exploration spatiale, la recherche, la technologie et le développement des capacités autochtones. En outre, le Conseil spatial africain facilitera la collaboration dans l’exploration et la recherche spatiales à travers la coopération locale, régionale, continentale et internationale.
Rappelons que, Fernand Guy Isseri est Sous-Directeur à l’Institut National de Cartographie (INC) depuis 2002 et supervise actuellement le traitement et la diffusion des données géospatiales à l’Institut national de cartographie du Cameroun. Il est également coprésident depuis 2023 du groupe de haut niveau sur le Cadre Intégré d’information Géospatiale des Nations-Unies (UN-HLG-IGIF). Il a aussi été de 2018-2021 Coprésident du Groupe d’Experts des Nations-Unies pour la Gestion de l’Information Géospatiale à l’échelle Mondiale (UN-GGIM).
Il est titulaire d’un Master en Télédétection et Systèmes d’Information Géographique du CRASTE-LF, Maroc (2003-2004), et d’un Master 2 (M2) en Climatologie-Environnement de l’Université de Yaoundé I (2002-2006).